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Huit films en huit ans. Christophe Karabache, réalisateur underground passé par le cinéma et le documentaire expérimental, tourne vite. Trop vite. Dans son nouveau long métrage, il orchestre la rencontre sanglante et vénéneuse entre un tueur incestueux (sic) et une femme mystérieuse organiquement liée à la nature qu’elle abreuve de son sang menstruel (re-sic). Gore et pornographique, provocateur en diable, Vortex commence par la voix off de l’homme qui vomit pompeusement sa haine du monde (« Ayant détesté toute ma vie les capitalistes avec l’universalisme impérial totalitaire et refusé de m’engager avec les gauchistes antilibéraux, (...) je reste confus »), avant de continuer sur un mode panthéiste et barbare, quasiment muet. Gaspar Noé et Carlos Reygadas revus à la truelle par Jean-Pierre Mocky.