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Après dix ans d’absence (il vivait en Europe), Riva revient au pays pour renouer avec la pègre de Kinshasa... Le métissage entre film noir et cinéma africain, inattendu vu de notre fenêtre, déroute dans un premier temps, avant de surprendre. Djo Tunda Wa Munga a beau s’appuyer sur les archétypes des deux genres, il livre une description, noire et crue, d'un Congo chaotique, qui porte Viva Riva ! au-delà d'une simple curiosité exotique. Même si difficile à exporter auprès des spectateurs occidentaux, on tamponne volontiers le passeport de cette série B énergique et sexy.
Toutes les critiques de Viva Riva !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un polar électrique congolais en forme de série B avec de la violence, du sexe, des crimes.
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La dramaturgie obéit aux règles du film de gangsters (...), mais le réalisateur n'oublie jamais où il filme, ce qu'il filme. On sent bien que "Viva Riva !" est d'abord filmé pour les gens dont il parle et son immédiateté est facile à partager.
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Malgré toutes ses maladresses, ce thriller congolais — une rareté! —, emmené par un héros charismatique, déploie des qualités évidentes, dont celle d'avoir su capter l'atmosphère à la fois torride, violente, érotique et énergisante de la capitale du Congo.
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Djo Munga signe un polar moite dans un Kinshasa de trafics et de débrouille, premier film pionnier dans un pays sans cinéma.
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"Viva Riva !" est un thriller survolté. (...) Excessif et à ne pas manquer.
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Certes, les influences revendiquées (Scarface en tête) sont aussi voyantes qu'écrasantes. Mais la nervosité révoltée et la mise en scène frondeuse qui électrisent cette fiction alarmiste méritent d'être portés au crédit du cinéaste.
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S'il se réclame du "Scarface" de Brian De Palma, le réalisateur trouve un ton personnel faisant oublier le côté bordélique de ce film étonnamment sexy (...).
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Entre film noir et réalisme cru, ne cachant rien des bas-fonds du chaos urbain de Kinshasa, cette extravagante comédie, jouée en français et en lingala, épate par ses qualités évidentes.
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Le film regorge d'énergie et de sensualité. Parfois maladroit, mais directement branché sur l'environnement politique et social (...) Il déborde de vie avec sa tchatche, ses langues multiples (...), son humour et un persiflage anti-macho de bon aloi.
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Ce polar congolais labyrinthique et délétère vaut surtout pour les thèmes qu’il aborde – trafic d’essence, corruption des autorités, inégalités sociales et élections truquées. Et sa mise en scène rageuse rattrape un scénario inutilement alambiqué.
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Ce polar congolais tente d’égaler les films de genre américains, mais l’accumulation de clichés et de séquences improbables ruine les efforts d’une équipe sincère. Dommage.