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À la grande époque d’Hollywood, on appelait ça les comédies de remariage. Le principe était toujours le même : des époux se séparaient, tentaient de vivre l’un sans l’autre et puis, happy end obligatoire, se retrouvaient. Cinquante ans plus tard et un continent plus loin, c’est presque pareil avec ce film médiocre et paresseux dont l’originalité consiste à ce que les ex-mariés ne se reconquièrent pas à la fin mais se réconcilient pour prendre un nouvel élan...
Toutes les critiques de Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film parfois grave mais néanmoins divertissant s’oppose avec subtilité au discours connu sur le divorce. Deux enfants dans l’ascenseur de l’immeuble de leur père qui se prennent fermement mais tendrement la main avant que la porte ne s’ouvre sur l’autre semaine qui commence, voilà sans doute le plus beau plan du film. Bernard Campan et Mathilde Seigner sont justes dans les rôles de ces parents qui tentent de se reconstruire et parfois doutent de leur famille en deux parties. Une histoire loin des clichés habituels qui fait réfléchir sur un sujet important, dans et avec la tendresse des sentiments.
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Ivan Calbérac imagine un catalogue de situations des plus convenues, sans jamais réinventer le genre. Ni désagréable ni surprenant. On trouve un Bernard Campan gentiment maladroit et Mathilde Seigner, grande habituée de box-office, qui a accepté de ne pas avoir le beau rôle.
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Ivan Calbérac en est à sa troisième comédie sentimentale. Celle-ci est également sociologique. On sent qu'Une semaine sur deux aspire à être produit à titre d'élément de preuve dans un dossier sur la décomposition et la recomposition des familles contemporaines. Mais on reste dans la sociologie de voisinage. (...) En quatre saisons et d'interminables considérations de sa jeune narratrice, Ivan Calbérac arrive (en trichant un peu) à la recomposition de la famille qu'il fait apparaître comme un modèle aussi contraignant que l'antique parchemin de Brassens.
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Ce film familial, souvent drôle et touchant, ne fait pas de cadeaux aux adultes. Dommage qu'il pâtisse d'un penchant à courir trop de lièvres à la fois (la pré-adolescence, le couple, les amours...).