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Librement adapté du Voyage dans le passé, un court roman posthume de Stefan Zweig, ce vingt-huitième long métrage de Patrice Leconte (et le premier
en langue anglaise) explore la naissance du désir dans un monde en pleine mutation. La maison de Hoffmeister est un havre de paix, organisé et codifié,
tandis qu’au dehors, son usine sidérurgique offre des images d’ouvriers pauvres entrant en cohorte dans des ateliers où le feu et la fusion annoncent
d’autres explosions. D’abord séparés par la bienséance, Lotte et Friedrich le seront ensuite par le départ au Mexique de ce dernier, puis par la guerre. Pas un bouton de manchette, pas une faveur ourlée ne manquent à cette reconstitution soignée et élégante. Mais peut-être y manque-t-il un souffle, un trouble réel, autre que ce vague désordre programmé qui manque de surprise. Dominé par la figure ambivalente d’Alan Rickman qui, sans un mot, semble dire une chose et son contraire, le trio d’acteurs, lui, joue la partition avec tact.
Toutes les critiques de Une promesse
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Rarement dans le cinéma contemporain (...) aura-t-on aussi bien capté les frémissements de l'âme, le tressaillement d'un visage (...) et l'empressement incontrôlable à retrouver l'être aimé. Magistral
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Une base certes classique, mais magnifiquement écrite à l’origine par Stefan Zweig, et joliment mise en scène par Patrice Leconte. Pour son premier film en anglais, le réalisateur français exploite subtilement la quintessence de cette passion tout en non-dits.
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Mise en scène classique, acteurs parfaits, rien ne manque à cette romance en costume, [..]. Si ce n'est un peu d'originalité, compensée par l'élégant duo Rebecca Hall et Richard Madden.
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Après "Le magasin des suicides", le réalisateur tente une nouvelle sortie hors de son territoire habituel pour adapter une nouvelle de Stefan Zweig. Pari réussi. Cette "Promesse" de Leconte est sensuelle et subtile.
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Leconte filme au plus près les tourments et les émois de ses personnages, restitue le tumulte sous la retenue, le poids du temps et celui de l’émotion, et réussit, sous une fausse apparence classique, à rendre une folle contemporanéité à un sentiment qu’on pouvait penser démodé.
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Une Promesse laisse voir un trio silencieux, tout en nuance et en élégance, on regrettera peut-être un peu d’originalité dans la mise en scène.
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Ce film d’époque séduit par une reconstitution élégante et explore avec délicatesse la tragédie de l’amour défiant les convenances.
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Un film d'époque sensible et classique. Sans atteindre (...) au sublime.
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Adaptation de Stefan Zweig, “Une promesse” s'interroge sur la résistance du désir amoureux inassouvi au temps et à la séparation. Magnifique et intense, le film s'enrichit d'un casting talentueux.
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Léché, sage, le long-métrage romantique est servi par une distribution de choix.
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Un film d’époque en costumes gauche mais charmant.
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"Une promesse" (...) met en images une reconstitution soignée du monde de Zweig, se montre fidèle au texte et restitue les émotions et leurs contradictions avec intensité.
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Porter du Zweig à l’écran n’est pas une mince affaire. Leconte n’évite pas certains écueils mais arrive tout de même à transmettre une parcelle des émotions du livre en partie grâce à une Rebecca Hall en tout point parfaite.
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Elégant, délicat et appliqué, servi par une remarquable bande originale signée Gabriel Yared, « Une promesse », tourné en anglais, pose une vraie question : celle de la pertinence de certaines adaptations littéraires au cinéma. Ainsi de cette histoire, infiniment séduisante sous la plume de Stefan Zweig, mais bien trop en retenue pour être captivante à l'écran.
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Le désir naît de la découverte d’une nuque, survit au long silence et nous, spectateurs, succombons au charme désuet de cette fougue contenue, de cette si belle promesse d’amour qui se nourrit de si peu et se consume plus qu’elle ne se consomme.
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Ce très beau film, adapté d’une nouvelle de Stefan Zweig, retombe malheureusement dans la banalité après la séparation de Lotte et Friedrich.
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Dans sa volonté d'offrir un honnête mélo romanesque, Leconte congédie toute notion de spontanéité chez ses comédiens et préfère le mode "pilotage automatique".
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Dans sa volonté d'offrir un honnête mélo romanesque, Leconte congédie toute notion de spontanéité chez ses comédiens et préfère le mode "pilotage automatique".
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Léché, sage, le long-métrage romantique est servi par une distribution de choix.
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Un huis-clos romantique qui manque cruellement de passion entre les deux protagonistes sensés s’aimer à la folie. Il n’y a pas d’alchimie entre les deux acteurs et ça se ressent à l’écran. Les amateurs du style s’en contenteront mais pour les autres ce sera plus compliqué…
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Un film pour amateurs de mélo miné par des moments bien cruches.
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Adaptation un peu sage de la cruelle nouvelle de Stefan Zweig par Patrice Leconte, Une Promesse est une romance honnête, mais qui manque de souffle.
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Patrice Leconte s’est inspiré d’une nouvelle posthume de Stefan Zweig pour son premier film en anglais. Son adaptation très soignée dans la forme manque néanmoins de chair, en dépit des soupirs
énamourés des deux protagonistes. Seul Alan Rickman parvient à faire passer toute la douleur de l’homme trompé. -
Echouant à transmettre à son film l'intensité du récit de Stefan Zweig dont il s'inspire, Patrice Leconte peint le désir refoulé à grands traits convenus, malgré la performance honorable de ses acteurs.
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"Une promesse" tente de coller plus ou moins à une intrigue, mais transforme la chronique d’un amour fané en gros mélo dégoulinant.
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Adaptation engourdie d'une nouvelle de Stefan Zweig par un Patrice Leconte peu inspiré par les frémissements de la passion.