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La rencontre entre une fille qui rêve de devenir actrice et un garçon qui vit sa première journée en tant que chauffeur permet à Francesca Comencini de filmer les pièges tendus à sa jeunesse par la société italienne. Alternant scènes insouciantes et moments de désillusion, la réalisatrice porte un regard inquiet mais bienveillant sur des personnages qui découvrent leur fragilité. Dommage, cependant, que la banalité de la mise en scène atténue la dimension politique et contestataire de cette journée romaine.
Toutes les critiques de Une Journée à Rome
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Attention : un film peu en cacher un autre! Une journée à Rome n'est pas la bluette que son titre français et ses premières minutes pourraient laisser croire, mais l’œuvre forte, dérangeante, subtilement sociologique et politique, d'une cinéaste en colère.
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Embarquement pour une errance à deux dans Rome, prétexte à une autopsie du désenchantement italien. Du moins est-ce l'ambition affichée. Mais les plaies et bosses de l'Italie ne sont qu'effleurées. La journée qui s'annonçait particulière n'est qu'une balade aigre-douce joliment tournée. Trop évanescente peut-être.
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Francesca Comencini filme ses deux héros, soudain libres, dans une ville dont la beauté résiste tant bien que mal aux touristes qui l'encombrent. En filigrane, comme le faisait son père, Luigi, elle observe le pouvoir des puissants, et aussi l'étrange faiblesse des humbles, qui, au lieu de s'unir, se divisent : ainsi, entre ceux qui vivent en deçà et ceux qui vivent au-delà du périphérique règne un mépris aussi incompréhensible qu'absurde... Jamais, cependant, son regard ne sombre dans le cynisme, ni le moralisme. Au contraire : dans ce (tout petit) film, la légèreté, jusqu'au bout, l'emporte sur la mélancolie.
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A 19 ans, Gina rêve de faire de la télé. Marco, jeune chauffeur de maître, doit la conduire à un rendez-vous. Ils prendront des chemins de traverse. Une journée loin d'être particulière...
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On se cherche, on s’observe, on erre beaucoup dans Une journée à Rome… Problème : le film lui-même en fait autant.
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Un petit film au scénario un peu (trop) simple qui, à force de clichés, finit par rendre interminable cete journée dans la Ville éternelle. Un comble. On avait connu Francesca Comencini mieux inspirée.
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La réalisatrice s'appelle Francesca Comencini. Fille de Luigi. Mais cela ne suffit pas à faire du cinéma.