Un Plan Parfait

Avec L’Arnacoeur, Pascal Chaumeil avait fait souffler un vent nouveau sur la romcom française, mélange de burlesque sophistiqué et de charme intemporel, le tout emballé
sur un rythme trépidant. Pour cette deuxième comédie (de commande), le cinéaste tarde à retrouver l’inspiration, toute la mise en place – interminable – se faisant à coups de dialogues mécaniques, de mimiques forcées et de situations abracadabrantes. Bref, on n’y croit pas. C’est lorsque la chatte se fait tigresse (Kruger doit à tout prix parvenir à divorcer de Boon) que la machine se met véritablement en route. D’un coup, le burlesque fonctionne (la scène chez le dentiste est digne d’un bon Zidi avec Coluche), l’histoire est traversée de bouffées d’euphorie (en tête, la séquence en apesanteur), l’alchimie entre les acteurs prend réellement. Moins inoubliable que L’Arnacoeur, ce Plan parfait ne démérite pas.

Au final, "Un plan parfait" est dans la pleine tradition des comédies d'aventures à la manière Sauvage.

Une comédie romantique aussi glamour que drôle qui réunit, en un duo inattendu et efficace, Dany Boon et Diane Kruger.

Si "L'Arnacoeur" constituait une agréable surprise, on constate que ce "Plan parfait" est un cran en dessous. Le film ne manque pas de rythme mais il ne parvient pas à nous surprendre avec un scénario, certes, bien écrit, mais beaucoup plus convenu et prévisible.

On passe un bon moment, mais on n'est pas transporté.

Très à l'aise dans ce registre comico-romantique, Pascal Chaumeil retrouve la grâce de l'Arnacoeur et offre à Dany Boon un rôle en or pour nous faire rire et nous attendrir. On pourra juste regretter qu'il tombe dans la facilité en nous re-proposant une scène de danse, en écho au remake de Dirty Dancing de son précédent film.

C'est un film au montage efficace, avec une histoire aux mille rebondissements, et des acteurs qui s'amusent pour notre plus grand plaisir.

Le réalisateur de l'Arnacoeur réunit Dany Boon et Diane Kruger dans une comédie rocambolesque (...) Le résultat n'a pas le charme pétillant de son précédent film, mais certaines scènes comique sont franchement réussies. Sympathique.

L'exagération et l'artifice sont des carburants efficaces dans cette comédie qui souffle le chaud et le froid sur les sentiments en entraînant ses personnages de Moscou au Kenya.

Après l'Arnacoeur, Pascal Chaumeil choisit une nouvelle fois de raconter la valse des sentiments sur le ton loufoque de la fable. (...) Mais pour que le plan soit parfait il aurait fallu ce petit grain de folie, cette originalité qui nous avait emballé dans son précédent film.

Ce plan, ni parfait ni foireux, se laisse envisager.

Une fausse suite de l’Arnacoeur, le charme et l’élégance en moins.

Une comédie sentimentale parfois en manque d'inspiration malgré la présence de Dany Boon, souvent drôle.

On rit, c'est sûr, on rit. Mais son désir de signer une bonne grosse comédie populaire coûte à Pascal Chaumeil une partie du charme de l'Arnacoeur.

Pascal Chaumeil réinvente sa recette de l'Arnacoeur, (...) pour être parfait son plan n'a que des moyens financiers, gaspillés dans une récit qui manque de rythme et d'humour. L'alchimie ne prend pas, malgré des motifs qui avaient fait leurs preuves

Deux ans après L’Arnacœur, Chaumeil signe une nouvelle comédie romantique portée par un joli tandem. Mais ne récidive pas dans l’excellence : seconds rôles négligés, rythme en dents de scie, gags faciles. Dommage, le scénario avait du potentiel.

On attendait le réalisateur de « l’Arnacœur » au tournant. « Un plan parfait » n’est sans doute pas à la hauteur de notre attente, mais Diane Kruger y ajoute la fantaisie au charme dans un rôle qu’aurait adoré Katharine Hepburn. Face à elle, Dany Boon joue les globe-trotters avec une bonhomie réjouissante.

Après le succès retentissant de L’Arnacœur (près de trois millions d’entrées), Pascal Chaumeil, devenu le réalisateur ès comédies romantiques made in France, remet le couvert en soignant une fois de plus son casting. Diane Kruger, peu habituée aux rôles comiques, et Dany Boon, Monsieur « vingt millions d’entrées », enfilent ainsi les frusques de deux personnages que tout oppose. Fondant son cinéma sur l’adage selon lequel « l’amour a ses raisons que la raison ignore », le metteur en scène signe une romance a priori calibrée sur son précédent opus.

Après l'heureuse surprise de l'Arnacoeur, Pascal Chaumeil pédale dans la semoule et une Diane Kruger pas faite pour le burlesque sentimental.

Au final, Un plan parfait n’arrive pas à réitérer la bonne surprise de L’arnacoeur, ne trouvant pas les mots et la magie pour nous séduire,

Pascal Chaumeil signe une comédie laborieuse où tout ou presque repose sur l’affrontement entre la forcément aérienne Diane Kruger et le forcément bourrin Dany Boon, qui multiplie grimaces et mimiques niaises. « L’arnacoeur » se distinguait par son scénario inventif et ses trouvailles stimulantes. « Un plan parfait », hélas, fait tout l’inverse.

Deux ans après L'Arnacoeur, Pascal Chaumeil n'a pas retrouvé l'efficacité de sa première réalisation, loin de là. Entravé par une histoire à laquelle on ne croît pas, la drôlerie de Dany Boon et le charme de Diane Kruger n'impriment même pas la pellicule.

Dany Boon et Diane Kruger, dans une comédie... laborieuse.

Malgré leurs effort Boon et Kruger ne sont pas crédibles, poussés par une intrigue dont ils recollent les morceaux. On cherche en vain le grain de fantaisie ou de folie qui balayerait tout ça. Rien, très plan-pan.