Toutes les critiques de Un Homme très Recherché

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    À Hambourg, peu de temps après le 11-Septembre, le patron d’une agence de renseignements suit la trace d’un réfugié tchétchène dans l’espoir de remonter une filière qui finance le terrorisme. Mais la CIA n’est pas loin... Plutôt du genre froid et résolu, Anton Corbijn (Control) a trouvé chaussure à son pied en adaptant John Le Carré qui, aux antipodes d’un Ian Fleming, montre que le monde ne se divise pas entre bons et méchants et que les meilleures qualités d’un agent secret sont la patience et une discrétion pouvant aller jusqu’à l’effacement. C’est évidemment un univers qui privilégie les personnages plutôt que l’intrigue. Il n’y a ici que trois scènes d’action et, le reste du temps, des gens parlementent, quand ils ne sont pas eux-mêmes observés et leurs conversations commentées. Par bonheur, ils sont élégamment photographiés par Benoît Delhomme et surtout brillamment incarnés. Philip Seymour Hoffmann, dans l’un de ses derniers rôles, exprime l’attachement compulsif d’un espion à son étrange métier. De ce point de vue, il est peut-être encore plus fidèle à Le Carré
    que Gary Oldman dans "La Taupe", ce qui n’est pas rien.

Les critiques de la Presse

  1. Arizona Republic
    par Bill Goodykoontz

    Elégant et parsemé d’intrigues comme on l’attendait.

  2. St Louis Post Dispatch
    par Calvin Wilson

    « Un homme très recherché » fait partie de ces films qui resteront gravés dans votre mémoire.

  3. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Manipulations et personnages interlopes pour ce superbe thriller, porté par Philip Seymour Hoffman dans l'un de ses derniers rôles.

  4. Gala
    par Carlos Gomez

    La trame est complexe. Moralité, on reste longtemps étranger aux enjeux. Mais il y a Seymour Hoffman le magnifique, fascinant dans sa composition dépressive d'un bon soldat des services secrets. Sublime de vérité.

  5. Version Femina
    par La rédaction de Version Fémina

    Complexe, le film est une plongée dans les arcanes de l’espionnage actuel, avec faux coupables et faux jetons. On se laisse happer à la suite des comédiens.

  6. Télérama
    par Pierre Murat

    Le suspense ne faiblit pas, les scènes d'action restent constamment spectaculaires. Mais ce qui passionne, c'est ce suicidaire, appliqué à se détruire, qui sous nos yeux se défait.

  7. New Yorker
    par David Denby

    Filmé dans le Hambourg sombre, macabre et essentiel, Hoffman est une star et on reste scotché.

  8. Richard Roeper.com
    par Richard Roeper

    Un des meilleurs films d’espionnage de ces dernières années.

  9. Globe and Mail
    par John Semley

    On souhaite que le film ne s’arrête jamais et surtout faire perdurer le plaisir d’être en compagnie de Hoffman, un des meilleurs acteurs de sa génération.

  10. Los Angeles Times
    par Kenneth Turan

    Un thriller exceptionnel, troublant, confiné et sous tension permanente.

  11. StudioCiné Live
    par Fabrice Leclerc

    John Le Carré d'un côté, Anton Corbjin de l'autre. Et Philipp Seymour dans l'un de ses derniers rôles. C'est dire si "Un homme très recherché" avait de quoi séduire sur le papier. Moins à l'écran, en revanche, où la prose du pape du roman d'espionnage a parfois du mal à survivre au formalisme de Corbjin, qui noie ce thriller post-11Septembre, où services secrets américains et allemands se tirent la bourre pour coincer un rebelle russo-tchétchène. Reste un casting 4 étoiles qui sauve l'affaire (mention spéciale pour Robin Wright). Quant à Seymour Hoffman, le voir rabougri et bouffé par ses félures dans ce film fait comprendre à quel point il va manquer au cinéma.

  12. Libération
    par Didier Péron

    Le photographe et clippeur Anton Corbijn, révélé au cinéma par son excellent biopic sur Ian Curtis et Joy Division, "Control", n’a pas vraiment réussi à prolonger la séduction de ce coup d’essai. "The American", son film suivant, était un thriller arty objectivement raté, avec George Clooney dans les Abruzzes. Cette fois, Corbjin remise au placard tout effet de signature et essaie de servir au mieux, pas tant l’intrigue alambiquée (surveillance, manipulations, chausse-trapes et coups tordus…), que la personnalité de son acteur principal, Philip Seymour Hoffman, dont c’est le dernier film dans un premier rôle.

  13. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Anton Corbijn signe un film d’espionnage sous haute tension, adapté d’un best-seller de John Le Carré

  14. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Ce thriller d'espionnage adapté d'un roman de John Le Carré permet de revoir ce grand comédien dans son tout dernier rôle.

  15. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    L’intrigue de John le Carré est loin des labyrinthes les plus mémorables de "La Taupe" (...). La balle est bel et bien dans le camp du mammouth Hoffman.

  16. A voir à lire
    par la rédaction d'Avoir à lire

    Aussi, capitalisant sur un final glaçant qui tombe comme un couperet, "Un homme très recherché", remarqué à Sundance et à Deauville, fait son effet, sans trouver totalement ses marques dans un genre déprimé où l’on cerne toujours bien les problématiques, humaines et étatiques, métaphysiques et historiques. Le thriller est intelligent et prenant, il n’en est pas pour autant saisissant, en raison d’un léger sentiment de déjà-vu.

  17. L'Express
    par Eric Libiot

    C'est le dernier grand rôle de Philip Seymour Hoffman. Il y est bouleversant. Et c'est bouleversant.

  18. Seattle Times
    par John Hartl

    Un film qui essaie de couvrir toute la période post 11/09, il ne mérite pas ce casting de renom.

  19. Wall Street journal
    par Joe Morgenstern

    On aurait souhaité que le rôle soit à la hauteur du talent de l’acteur.

  20. Newsday
    par Rafer Guzman

    Même si il est divertissant, ce jeu du chat et de la souris donne une impression de déjà-vu, heureusement qu’Hoffman est là pour élever le niveau grâce à sa performance hors pair.

  21. Nouvel Obs
    par Nico Schaller

    Le casting est magistral -on jugerait que Philip Seymour Hoffman a été doublé tant sa voix est métamorphosée. Manque une impulsion, un regard fort à cette adaptation de John Le Carré dont on se demande jusqu'au bout ce qui la motive.