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À Hambourg, peu de temps après le 11-Septembre, le patron d’une agence de renseignements suit la trace d’un réfugié tchétchène dans l’espoir de remonter une filière qui finance le terrorisme. Mais la CIA n’est pas loin... Plutôt du genre froid et résolu, Anton Corbijn (Control) a trouvé chaussure à son pied en adaptant John Le Carré qui, aux antipodes d’un Ian Fleming, montre que le monde ne se divise pas entre bons et méchants et que les meilleures qualités d’un agent secret sont la patience et une discrétion pouvant aller jusqu’à l’effacement. C’est évidemment un univers qui privilégie les personnages plutôt que l’intrigue. Il n’y a ici que trois scènes d’action et, le reste du temps, des gens parlementent, quand ils ne sont pas eux-mêmes observés et leurs conversations commentées. Par bonheur, ils sont élégamment photographiés par Benoît Delhomme et surtout brillamment incarnés. Philip Seymour Hoffmann, dans l’un de ses derniers rôles, exprime l’attachement compulsif d’un espion à son étrange métier. De ce point de vue, il est peut-être encore plus fidèle à Le Carré
que Gary Oldman dans "La Taupe", ce qui n’est pas rien.
Toutes les critiques de Un Homme très Recherché
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Elégant et parsemé d’intrigues comme on l’attendait.
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« Un homme très recherché » fait partie de ces films qui resteront gravés dans votre mémoire.
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Manipulations et personnages interlopes pour ce superbe thriller, porté par Philip Seymour Hoffman dans l'un de ses derniers rôles.
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La trame est complexe. Moralité, on reste longtemps étranger aux enjeux. Mais il y a Seymour Hoffman le magnifique, fascinant dans sa composition dépressive d'un bon soldat des services secrets. Sublime de vérité.
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Complexe, le film est une plongée dans les arcanes de l’espionnage actuel, avec faux coupables et faux jetons. On se laisse happer à la suite des comédiens.
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Le suspense ne faiblit pas, les scènes d'action restent constamment spectaculaires. Mais ce qui passionne, c'est ce suicidaire, appliqué à se détruire, qui sous nos yeux se défait.
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Filmé dans le Hambourg sombre, macabre et essentiel, Hoffman est une star et on reste scotché.
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Un des meilleurs films d’espionnage de ces dernières années.
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On souhaite que le film ne s’arrête jamais et surtout faire perdurer le plaisir d’être en compagnie de Hoffman, un des meilleurs acteurs de sa génération.
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Un thriller exceptionnel, troublant, confiné et sous tension permanente.
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John Le Carré d'un côté, Anton Corbjin de l'autre. Et Philipp Seymour dans l'un de ses derniers rôles. C'est dire si "Un homme très recherché" avait de quoi séduire sur le papier. Moins à l'écran, en revanche, où la prose du pape du roman d'espionnage a parfois du mal à survivre au formalisme de Corbjin, qui noie ce thriller post-11Septembre, où services secrets américains et allemands se tirent la bourre pour coincer un rebelle russo-tchétchène. Reste un casting 4 étoiles qui sauve l'affaire (mention spéciale pour Robin Wright). Quant à Seymour Hoffman, le voir rabougri et bouffé par ses félures dans ce film fait comprendre à quel point il va manquer au cinéma.
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Le photographe et clippeur Anton Corbijn, révélé au cinéma par son excellent biopic sur Ian Curtis et Joy Division, "Control", n’a pas vraiment réussi à prolonger la séduction de ce coup d’essai. "The American", son film suivant, était un thriller arty objectivement raté, avec George Clooney dans les Abruzzes. Cette fois, Corbjin remise au placard tout effet de signature et essaie de servir au mieux, pas tant l’intrigue alambiquée (surveillance, manipulations, chausse-trapes et coups tordus…), que la personnalité de son acteur principal, Philip Seymour Hoffman, dont c’est le dernier film dans un premier rôle.
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Anton Corbijn signe un film d’espionnage sous haute tension, adapté d’un best-seller de John Le Carré
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Ce thriller d'espionnage adapté d'un roman de John Le Carré permet de revoir ce grand comédien dans son tout dernier rôle.
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L’intrigue de John le Carré est loin des labyrinthes les plus mémorables de "La Taupe" (...). La balle est bel et bien dans le camp du mammouth Hoffman.
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Aussi, capitalisant sur un final glaçant qui tombe comme un couperet, "Un homme très recherché", remarqué à Sundance et à Deauville, fait son effet, sans trouver totalement ses marques dans un genre déprimé où l’on cerne toujours bien les problématiques, humaines et étatiques, métaphysiques et historiques. Le thriller est intelligent et prenant, il n’en est pas pour autant saisissant, en raison d’un léger sentiment de déjà-vu.
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C'est le dernier grand rôle de Philip Seymour Hoffman. Il y est bouleversant. Et c'est bouleversant.
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Un film qui essaie de couvrir toute la période post 11/09, il ne mérite pas ce casting de renom.
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On aurait souhaité que le rôle soit à la hauteur du talent de l’acteur.
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Même si il est divertissant, ce jeu du chat et de la souris donne une impression de déjà-vu, heureusement qu’Hoffman est là pour élever le niveau grâce à sa performance hors pair.
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Le casting est magistral -on jugerait que Philip Seymour Hoffman a été doublé tant sa voix est métamorphosée. Manque une impulsion, un regard fort à cette adaptation de John Le Carré dont on se demande jusqu'au bout ce qui la motive.