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Mika Kaurismaki part d'une bonne idée : une naissance à la veille de Noël accompagné de trois Rois mages déjantés... Mais son Conte finlandais ne dépasse pas son précepte. (...) les problèmes soulevés restent à l'état de clichés (...) Malgré l'introduction d'un quatrième personnage, rien ne rebondit jamais vraiment. Restent trois acteurs aux trognes uniques, des airs en finnois chantés faux in extenso et une ambiance dépaysante qui vous donne une furieuse envie de gouter la bière finlandaise.
Toutes les critiques de Un Conte Finlandais
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cela se voudrait aigre-doux et pince-sans-rire (autres poncifs du genre), c’est écrit comme du mauvais théâtre et filmé au débotté.
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Ces trois-là vont boire, chanter et pleurer pendant à peu près une heure, avant qu'une jeune femme sublime ne fasse irruption dans le bar, pour une possible relance dramaturgique qui s'avère, dans un registre plus fantastique, aussi peu convaincante que les scènes lourdement psychologiques qui l'ont précédée.
L'un dans l'autre, un incommensurable ennui accompagne cette démonstration terriblement désuète d'un cinéaste à qui manque, sur un territoire pourtant commun, la folie enchanteresse de son frère, Aki Kaurismäki.