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En Inde, les habitants de Jivatpur vivent à l’heure américaine depuis que le frère de Ramakant est parti en "Umrika", comme ils disent. Soudain, à la mort de leur père, celui-ci cesse de leur écrire. Ramakant se rend alors à Bombay à la recherche de son aîné. Récompensé par le prix du public à Sundance, ce deuxième long métrage est émaillé de belles idées, comme ces jalons de l’actualité et de la culture en "Umrika" vus par les Indiens. Mais c’est surtout un produit aseptisé conçu pour l’exportation, sans surprises et interprété par deux jeunes stars indiennes lancées grâce à de grosses productions occidentales : Suraj Sharma ("L’Odyssée de Pi") et Tony Revolori ("The Grand Budapest Hotel").
Toutes les critiques de Umrika
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec ces deux grands talents en herbe, on découvre une Inde authentique loin des fastes de Bollywood… C’est beau et poignant à la fois. En bref, à découvrir au plus vite.
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Une comédie douce-amère qui rappelle que la mère patrie, comme la mère tout court, peut étouffer ses enfants de trop d'amour.
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Le réalisateur baigne sa fable dans un passé indéterminé, entrechoque les douceurs ocre d'un hameau avec les bouillonnements froids de la ville et regarde glisser les jours sur ces êtres charmants comme s'il avait l'éternité devant lui. Pour mieux nous jeter une réalité glaçante au visage, à la toute fin.
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Une comédie dramatique plutôt réussie dans sa veine naturaliste, mais cédant parfois aux effets du cinéma occidental.
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Le film, qui réserve des surprises, alterne émotion et humour, cède parfois à la facilité. Mais il explore avec acuité les raisons enfouies qui poussent à émigrer.
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Tantôt joliment léger, tantôt modérément grave, "Umrika" devient parfois un film un peu atone, un peu embarrassé de sa narration calme. Modérée, mais poétique, sa mélancolie américaine reste discrète, mais c’est peut-être ce qu’il réussit le mieux.
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On se régale de la vision très naïve et décalée de l’Amérique qu’ont les Indiens du petit village.
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"Umrika" ne manque pas d’intérêt dans les sujets qu’il aborde – comme l’idée de se conformer aux rêves des autres – mais témoigne, dans sa construction narrative et ses choix de mise en scène, d’une dommageable acculturation.
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film a beau ramer à rebours du cliché bollywoodien, il s’emmêle comme un lacet sur lequel on marche par inadvertance, survolant à peine les sujets pertinents à développer.