Traviata et nous

Au coeur du festival d’Aix-en- Provence, sous la houlette du metteur en scène Jean-François Sivadier, ce documentaire nous entraîne dans les coulisses des répétitions de La Traviata, de Giuseppe Verdi, avec la grande soprano Natalie Dessay dans le rôle de Violetta. Occasion unique d’assister de l’intérieur à une nouvelle création de l’un des opéras les plus célèbres et les plus représentés. Recherche des émotions, mouvements des corps, tessiture des voix : Philippe Béziat nous rend tout cela à la fois familier et nouveau. Souvent drôle, évidemment bouleversant. Splendeur et magie d’un work in progress.

Pari réussi : jamais la dame aux camélias ne nous a été aussi proche.

Pari réussi : jamais la dame aux camélias ne nous a été aussi proche.

L'ensemble forme un document d'exception, aussi fin qu'inventif, qui éclaire admirablement l'opéra et le personnage qui lui donne son nom.

L’opéra de Verdi comme vous ne l’avez jamais vu dans un documentaire brillant.

En filmant les musiciens au travail, Béziat réussit cette chose que l’on pensait impossible : filmer la musique. De plus, chanteurs et instrumentistes, même les plus modestes, font de beaux personnages de cinéma. C’est qu’il y a quelque chose d’intensément dramaturgique dans le travail de création et de mise en scène. Au final, Béziat a réussi son pari : nous faire rencontrer Violetta, cette légende. Quel plaisir que d’aimer et de souffrir avec la dame aux camélias ! Quelle extase que de mourir avec elle ! Intense.

Une approche sensible et sensorielle de l'opéra (...) Superbe.

Traviata et nous, un spectacle fragmenté mais abouti.

Une belle énergie créatrice qui marie subtilement l'opéra et le cinéma.

Une passionnante immersion dans les coulisses de la production de la « Traviata », (...). Le choix de ne filmer que les répétitions sans recourir aux interviews, ainsi que l’épure de la mise en scène de Philippe Béziat (« Noces »), en parfait écho au travail scénique de Jean-François Sivadier, captent avec subtilité la manière tâtonnante, intuitive puis fusionnelle avec laquelle un interprète (...) apprivoise un rôle mythique.

Dans ce formidable documentaire, Philippe Béziat étudie le mécanisme par lequel une cantatrice devient son personnage.

Le réalisateur filme, au plus près des corps et des visages, le cheminement des chanteurs vers leurs personnages. Emotion puisée à vif, exprimée à nu...

Lors des premières répétitions, alors qu'ils sont encore vêtus de leurs habits de tous les jours, il suffit que Natalie Dessay et le ténor Charles Castronovo poussent la note pour que toute l'intensité de leur relation naisse sous nos yeux.

Dans ce formidable documentaire, Philippe Béziat étudie le mécanisme par lequel une cantatrice devient son personnage.

Pari réussi : jamais la dame aux camélias ne nous a été aussi proche.

Ceux qui croient encore que l'opéra est un art suranné et grandiloquent seront agréablement surpris par "Traviata et nous".

Au bout du compte, cette précieuse occasion d'observer une star du lyrique avec un grand metteur en scène à l'ouvrage prend la forme d'un vrai plaisir de cinéma, qu'on regarde de bout en bout sans s'ennuyer.

Béziat filme fort bien la mélancolie des ateliers vides, ainsi que la magie de l'opéra comme art en fusion du chant et du théâtre (...) Ce film qui suit pas à pas la progression de l'intrigue et des répèt' finit [néanmoins] par paraître un peu long.

À trop vouloir décortiquer les arcanes de "La Traviata", le documentaire perd en rythme, malgré la présence charismatique de la soprano Natalie Dessay. Riche, instructif, mais trop long...

Beau programme mais qui, chez le documentariste Philippe Béziat (...) ne produit au final pas beaucoup de cinéma.