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On le sait : on va trop vite et même le dire haut et fort ne nous fera pas ralentir. Au milieu de cette course mortelle, certains, pourtant, prennent du recul, comme Gilles, ce trader devenu professeur qui discute avec ses élèves des problèmes de notre monde hyperactif. Techniquement irréprochable, ce documentaire positif et plein de bon sens manque paradoxalement d’une certaine folie pour devenir inoubliable. À croire qu’il est toujours diffi cile d’égaler la puissance cathartique de Koyaanisqatsi, la fresque muette de Geoffrey Reggio, qui donnait à sentir la frénésie du monde moderne. Une œuvre fondatrice pour Tout s’accélère, qui lui emprunte des séquences de time lapses hypnotiques réussies.
Toutes les critiques de Tout s'accélère
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un éclairage assez passionnant sur cette fuite en avant.
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Les réflexions, à la fois naïves et pleines de sagesse, des enfants sont complétées par celles, captivantes, de spécialistes comme Etienne Klein. Les images (accélérées) de flux de piétons ou de voitures restent un peu convenues.
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Le point de vue des enfants ainsi que celui de spécialistes, entremêlés à quelques tunnels d’images accélérées, se répondent dans une dialectique qui alerte sur l’aporie de cet irrésistible mouvement.
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On aurait aimé qu’un point de vue cinématographique éclaire ce documentaire : trop plate, trop redondante, la mise en scène dessert une réflexion éclatée, riche et constamment stimulante, d’autant que les intervenants évitent le jargon et parlent simplement.