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Ce cinquième et meilleur film d’Emilio Estevez met en scène un ophtalmo conservateur (Martin Sheen) qui, après la mort de son fils sur le chemin de Compostelle, décide à son tour de faire le pèlerinage. En route, il rencontre d’improbables compagnons qui transforment le parcours en une version spirituelle du Magicien d’Oz. À part quelques excès de sentimentalité, on est conquis par la sincérité et la franchise de ce voyage au bout duquel chacun en apprend un peu plus sur lui-même et donc sur le monde.
Toutes les critiques de The Way : la route ensemble
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Charmant. Drôle. Émouvant.
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Sous la direction de son fils Emilio, l’acteur américain Martin Sheen s’engage sur le « Camino » dans un film sincère et émouvant, récit d’un rude voyage au sinueux parcours intérieur.
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Ce road-movie pédestre distille ses charmes doucement, mais sûrement, tout en évitant le piège du pathos et de l’excès de religiosité. Sympathique, malgré une durée excessive.
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Devant la caméra admirative de son fils, Martin Sheen porte avec beaucoup de générosité ce road-movie pédestre et humaniste, qui prend (un peu trop) son temps. Ses rencontres incongrues avec d’autres touristes aux personnalités bien trempées viennent pimenter cette balade introspective et touchante à travers l’Espagne.
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The Way n’est pas de ces films sur lesquels on a instinctivement envie de taper. Son problème est qu’il ne se donne jamais les moyens de rendre crédibles ses sympathiques prétentions.
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Un drame qui ne manque pas de sincérité.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/the-way-la-critique-de-l-express_1... -
Joliment mis en scène dans de beaux paysages, c'est un long-métrage qui célèbre l'expérience du cheminement, en suivant l'histoire d'un père assombri (...) Hélas, le film perd, chemin faisant, de sa sobriété et s'alourdit de bons sentiments et de foi à la sauce américaine.
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Un long pèlerinage plein de bonnes intentions humanistes, mais très ennuyeux en termes de cinéma.
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Les personnages sont sans épaisseur, ce qui pousse Estevez à en rajouter dans le pathos, les phrases toutes faites et les symboles ridicules. Au final, le pèlerinage se transforme en chemin de croix pour un spectateur normalement constitué, le gros trait étant devenu ici le seul moyen d'expression. Raté de bout en bout.