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Auteur de scénarios prestigieux (Drive), Hossein Amini a cru jouer sur du velours en adaptant un roman de Patricia Highsmith pour ses débuts comme réalisateur. Hitchcock ayant brillamment balisé le terrain, le cinéaste exploite habilement les ressorts de la duplicité (faux-semblants, interdépendance, trahisons), avant de se pencher plus particulièrement sur ce ménage à trois. Celui-ci se transforme en relation d’amour/haine entre deux hommes, d’abord par rivalité amoureuse, puis parce que l’aîné représente un possible père de substitution pour le plus jeune. Les acteurs sont parfaits (même si Kirsten Dunst est sous-employée) et la direction artistique excellente. On se sent comme dans une paire de vieilles pantoufles, mais la récompense n’est pas à la hauteur du thriller haut de gamme attendu, parce qu’on est toujours à la traîne d’une intrigue pourtant prévisible.
Toutes les critiques de The Two Faces of January
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pur film noir à l’ancienne, cette adaptation d’un bouquin de Patricia Highsmith parvient à retrouver la saveur d’un cinéma certes classique, mais ô combien stimulant.
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Des moments attrayants, des personnages attachants, une intrigue consistante.
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Un thriller qui tresse brillamment les thèmes de Highsmith : faux-semblant, arnaque, jalousie, paranoïa...
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Un portrait réussi de la Grèce du début des années 60.
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Sa richesse repose sur la complexité des personnages.
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Avec élégance, il (le réalisateur, ndlr) assume ses références (René Clément, Alfred Hitchcock, plus un nuage d'Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci), et signe même un plan-séquence dans une gare que les maîtres du genre n'auraient pas renié.
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Servie par un trio d'exception et de multiples rebondissements, cette variation intrigante autour du triangle amoureux, doublée d'un jeu de dupes vénéneux et de faux-semblants, navigue en eaux troubles pour mieux nous prendre au piège.
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La reconstitution est glamour juste ce qu’il faut, le suspense, délectable, et le fatum qui pèse sur les personnages, ironique à souhait. [...] Viggo Mortensen a l’autorité et le charisme minéral d’un Henry Fonda ; Oscar Isaac est parfait dans le rôle du wannabe en manque de reconnaissance paternelle. Une Kirsten Dunst moins potiche, plus de poigne dans la mise en scène (trop sage), et on tenait un vrai petit classique à l’ancienne.
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Un thriller crispé fixé sur la progression de l’intrigue et des relations entre les personnages.
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L’histoire bien ficelée d’une liaison amoureuse, magnifiquement photographiée par Marcel Zyskind, divinement habillée par Steven Noble et parfaitement jouée par le trio central.
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Un thriller qui prend son temps, captivant et chic.
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Une adaptation de Highsmith très appréciable appuyée par des performances charismatiques.
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Ceux qui aiment les films noirs, dotés d'un suspense solide et d'une pointe de glamour à la Hitchcock, apprécieront The Two Faces of January.
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"The two faces of january" n'est peut-être pas un classique mais c'est un thriller captivant et élégant.
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Tout est beau dans Two Faces of January [...] ceci dit, cette grandeur et décadence plein soleil d'une sorte de Bernard Madoff des années 60 qu'un guide local perce à jour est engoncée dans un classicisme et une lenteur assoupisants.
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S’il (le réal, ndlr) nous séduit en installant une atmosphère aussi douce que du velours, en nous plongeant tout droit dans le charme des années 60, il nous donne une satisfaction en demi-teinte, en ne menant jamais jusqu’au bout ses propres propositions.
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La reconstitution historique est soignée et l'on croit volontiers à cet univers d'oisifs qui naviguent en Méditerranée (le film se terminera dans le grand bazar d'Istanbul). Pourtant, au bout d'une heure, après un rebondissement qui change du tout au tout l'enjeu du film, Two Faces Of January s'épuise dans la redite psychologique et les rebondissements superflus.
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Pour son premier long-métrage, Hossein Amini, scénariste réputé (Drive), semble ébloui par le glamour de ses acteurs, la beauté des ruines et le pittoresque des villages de pêcheurs. Vivement les vacances en Grèce [...] le film n'est pas une merveille.
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The Two Faces of January ne manque pas de subtilité, mais il bénéficie surtout de l’excellence du matériau et pâtit parfois d’un certain manque de complexité ou de créativité dans l’exercice de style.
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Une spirale infernale de supercheries marquée par les mauvaises décisions pour les mauvaises raisons.