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Jamais là où on l’attend, Michael Winterbottom revient avec un film qui n’en est pas vraiment un puisque The Trip est un montage de six épisodes réalisés pour la télé sur le duo Steve Coogan – Rob Brydon. À l’origine, chaque épisode correspondait à une journée. La version cinéma, qui perd soixante-dix minutes au passage, nous invite à suivre les deux amis dans la continuité et à un rythme plus soutenu. On sent l’improvisation fréquente et la complicité manifeste entre deux comédiens qui se connaissent depuis longtemps. Le ton oscille entre humour caustique, autodérision et confessions à demi-mot. Coogan et Brydon s’amusent à pointer leurs propres travers et ne résistent jamais à la tentation de se lancer dans des concours d’imitations un peu ridicules. Le résultat est potentiellement énervant, souvent drôle et si britannique que l’on a parfois l’impression de passer à côté de quelques gags.
Toutes les critiques de The Trip
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans les décors verdoyants de la campagne anglaise, l'éclectique Michael Winterbottom retrouve la crème des acteurs british pour un road movie gastrocomique souvent désopilant. "
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Mini-série remontée et raccourcie pour sortir en salles (comme Carlos), The Trip révèle l'étonnant mélange d'un film qui en prenant des airs de voyage touristico-culinaire, dresse un curieux portrait de l'acteur aujourd'hui. A coups d'imitations.
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Drôle, fin et incisif : l’humour anglais a encore frappé.
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À chaque étape de cet improbable road-movie gastronomique, l’absence de scénario (un resto par jour, un point c’est tout !) apparaît de moins en moins importante.
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Une comédie very british qui a l’art de mélanger la réalité et la fiction, avec un duo comique étonnant.
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Truffé de références lettrées (Wordsworth, Coleridge), l’exercice, curieux, ne tarde cependant pas à lasser, à force de redites.
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The Trip est un faux documentaire, et une vraie comédie.
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Si l'humour de certaines références et imitations peuvent échapper au public français, ce covoiturage donne lieu à une joute verbal réjouissante où se dessinent les petites déceptions de la vie d'artiste.
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Rien qu'une suite d'inserts sans plan principal.
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L'humeur est proche de la série Larry et son nombril: de l'autodérision et de l'embarras capté façon docu. Mais le film réduit forcément les nuances du faux autoportrait névrotique de la version longue TV.