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Oxford, ses cercles fermés, sa débauche ritualisée... La réalisatrice d’"Une éducation" signe une satire fascinée autant que révulsée de cette institution british en décrivant la descente aux enfers d’un club d’étudiants élitiste et décadent. La photo et les acteurs sont élégants, mais le récit reste cousu de fil blanc, tandis que la mécanique de groupe, trop bien huilée, manque parfois d’aspérités. D’où un conte (im)moral sans grande fantaisie mais efficace, qui reprend heureusement du peps grâce à un final surprenant et sèchement cynique.
Toutes les critiques de The Riot Club
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une fable cruelle et violente. Lone Scherfig n'y va pas avec le dos du double décimètre dans "The Riot Club".
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Cette bluette régressive, vacharde, dérangeante. C'est une fille, la Danoise Lone Scherfig qui a réalisé cette pochade d'un machisme absolu. Elle a bien compris qu'avec les Britanniques, il faut s'attendre à tout.
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Jamais théâtral, le film, tout en vivacité, est conçu comme une série d'étapes symboliques. Tout en jouant sur la séduction de ses jeunes comédiens (notamment Max Irons, fils de Jeremy), la réalisatrice laisse percer une dureté inquiétante.
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Fresque grinçante sur les fraternités des universités d’élite britanniques, le film monte en puissance avec efficacité et emporte l’admiration, par delà son message un peu manichéen
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Digne d'un Boy's Band, le casting masculin, glamour à se damner, constitue la force vive d'un film, certes corrosif, mais aux enjeux trop limpides.
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Un huis clos démonstratif sauvé par l'interprétation d'une troupe de jeunes acteurs brillants.
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La construction du récit est comme une montée en puissance des exactions commises, jusqu'à un climax dévastateur. Demeure une petite baisse de régime dans le rythme du film, dont l'heure-quarante-six aurait pu être élaguée de quelques minutes, en lui donnant plus de punch.
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Après une montée en puissance à laquelle on se laisse prendre avec une certaine jubilation, "The Riot Club" peine davantage, comme s’il avait tout donné dans ce processus de travestissement / révélation soudaine de la vérité.
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Après "Une éducation" en 2009, Lone Scherfig signe un nouveau film avec l’université d’Oxford en toile de fond. Avec moins de bonheur, car moins de subtilités.
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Dans ce conte souterrain d’une Oxford secrète, la réalisatrice ne parvient toutefois pas à extraire du jeu convaincant de ses jeunes interprètes, notamment du fils de Jeremy Irons, toute la noirceur nécessaire pour désaper sa mise en scène de son académisme désuet.
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La réalisatrice "d'Une éducation" confirme sa prédilection pour un cinéma de papa : désuet, surjoué, impersonnel. A voir, à la rigueur, pour les interprètes de bonne composition, mais rien ne vous y oblige.
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Lone Scherfig se contente d'illustrer mécaniquement un scénario faiblard, qui se perd entre histoire d’amour peu convaincante et drame dénué de tension.