Toutes les critiques de The Other Side

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    Une escouade d’hommes armés jusqu’aux dents s’avance dans la forêt vers un ennemi imaginaire. Ailleurs, dans l’exiguïté d’une caravane, un couple de junkies se pique et fait l’amour fiévreusement. Est-on du côté de la fiction ou du documentaire ? "De l’autre côté", semble répondre le documentariste Roberto Minervini, sublimant une réalité sordide (sans la truquer par la reconstitution ni la délester de sa charge hyperdérangeante) par le biais de cadres soignés, d’une photographie lumineuse et d’un regard attentif, plein d’empathie. Nous voilà embarqués, tel un reporter de guerre, au plus près d’une zone de conflits étrange, fantasmatique : celle des rebuts de l’Amérique, des déshérités qui, derrière le pittoresque de trognes white trash ou de discours paranos, ont la dignité de ne pas avoir abandonné l’idée de liberté. Viscéral et fascinant.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Maxime Lachaud

    Un film dur mais essentiel, et un vrai tour de force pour le réalisateur. 

  2. Libération
    par Didier Péron

    L’"Autre Côté" est donc non l’envers du décor mais le passage par un bain révélateur d’une réalité qui à la fois fascine et embarrasse, une mise à nu des plaies et ruines d’un pays conquérant et toujours partiellement vaincu.

  3. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Son doc lève le voile sur ce que ce pays aimerait cacher : ces brasiers de la colère prêts à s'enflammer. 

  4. Télérama
    par Samuel Douhaire

    Le film est cru, éprouvant, mais aussi poignant grâce à l'empathie du réalisateur pour ces paumés.

  5. Les Inrocks
    par Emily Barnett

    (...) un grand et beau film sur l’Amérique marginale, une chronique tendre et inquiétante de ses desperados de tout poil.

  6. Libération
    par Julien Gester

    Sous les dehors désaccordés de ces deux temps étrangement assortis du film, s’entretisse un vaste réseau de résonances et de liaisons poétiques, aplani par un même désespoir furibond et le faste de plans à la plastique incandescente - on croirait même parfois que l’image flambe soudain. 

  7. MyTF1News
    par Romain Le Vern

    S'il faut reconnaître à Minervini un vrai talent de filmeur, autant pour la maîtrise de cadre que la beauté de la lumière, autant pour saisir l'instant qui dérape que pour sublimer des peaux cramées par la vie, on peut aussi questionner la pertinence de certaines images et le trouver assez démonstratif dans son discours. 

  8. Critikat.com
    par Morgan Pokée

    Minervini n’hésite pas à cadrer, avec courage et brio, un certain monde tel qu’il est et tel qu’il se rêve. Cela fait, pour le moins, froid dans le dos.