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Bong Joonho confirme avec The Host des qualités qui le placent au sommet du jeune cinéma coréen contemporain: avec une lucidité aiguë et un penchant marqué pour le commentaire social, il a une façon unique de télescoper les genres pour rendre compte de la réalité. Ici, le film de monstre ne représente qu’une partie d’un tableau qui visite aussi le drame intimiste, la comédie de mœurs et la satire politique. (…) L’interprétation, généralement impeccable, est dominée par l’énorme Song Kangho qui incarne le père éperdu avec un mélange approprié de douceur et de brutalité. Il est le personnage le plus touchant et emblématique d’un film tout en contrastes, paradoxes et subtilités.