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En 2009, les habitants d’une petite ville balnéaire de la baie de Chesapeake (Maryland) meurent dans des conditions horribles à la suite d’une catastrophe écologique. L’affaire est étouffée par les autorités, avant qu’une journaliste ne réunisse des preuves pour témoigner. Jusqu’à présent, le found footage a servi de prétexte à des films fauchés ou à des blockbusters pour adolescents peu exigeants. Qui aurait cru que l’auteur de Rain Man utiliserait ce procédé pour réussir un petit film d’horreur extrêmement convaincant ? En fait, Barry Levinson est un pionnier de la caméra portée, qu’il a utilisée si efficacement dans la série Homicide que Lars von Trier la cite comme une source d’inspiration majeure pour Breaking the Waves. Ici, Levinson convoque son expérience technique pour justifier les bricolages d’une journaliste télé. En plus de ses propres rushes, elle rassemble toutes les images disponibles (vidéos policières, films amateurs tournés sur des téléphones portables) pour reconstituer un désastre écologique. Le résultat est à la fois horrifiant et vraisemblable, d’autant que certains éléments de la fiction sont inspirés de faits réels.
Toutes les critiques de The Bay
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Barry Levinson réalise un faux documentaire horrifique et écolo. Contamination réussie.
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Tout comme « le projet Blair Witch », un vrai film d'épouvante.
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Aéronefs, voitures, missiles, gratte-ciel, feu, glace, verre, métal : tout finit par s’entrechoquer dans un fracas étourdissant, une tornade d’effets numériques qui, téléguidée par Michael Bay (au hasard), aurait été harassante. Au contraire, on ressort de cette lessiveuse certes un peu sonné, mais bel et bien revigoré. Si Snyder venait à réaliser la suite, espérons juste qu’il s’intéressera un peu plus au Man, sans rien perdre du Steel.
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le cinéaste Barry Levinson semble brutalement changer de registre en passant au film d'horreur à petit budget et sans vedettes.
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Pour sa première incursion dans le found footage, Barry Levinson impose le respect par sa maîtrise des multiples mécanismes de la peur.
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Un film d’horreur écologique qui donne la chair de poule.
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Une mise en garde sur un possible désastre écologique que le cinéaste a conçu pour « émouvoir et faire réfléchir ». Et de fait, avec ses scènes peu ragoûtantes et ses morts à la pelle, « The Bay » ne ménage pas le spectateur.
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Levinson a une approche plus ou moins maitrisée, il mise beaucoup sur l’hémoglobine mais quoi qu’il en soit, il veut vraiment nous faire frissonner.
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Le sage vétéran hollywoodien Barry Levinson ("Diner", "Rain Man"...) revient avec un faux documentaire -- et vrai film d'horreur -- sur les ravages de la pollution industrielle dans une petite ville côtière des Etats-Unis. Un exercice de style vraiment flippant. Et superbement maîtrisé.
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Raconté par une survivante commentant des vidéos amateur tournées le jour du drame, ce film construit comme un documentaire nous tient habilement en haleine. À mi-chemin entre Les Dents de la mer et Contagion, Barry Levinson (Rain Man) invente même ici le premier film d’é-colo-pouvante.
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Barry Levinson montre aux nouvelles générations comment un vieux de la vieille utilise le found footage. En résulte une œuvre forte où l’intelligence de la narration laisse place à une réflexion tout aussi perspicace sur le médium.
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Barry Levinson s'essaie, avec un succès inattendu, au found footage. Construit comme une solide enquête journalistique, "The Bay" est un film catastrophe épuré et anxiogène.
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Sans renouveler le genre du found footage (faux docu façon Blair Witch, présenté comme un montage d'images récupérées), il en utilise intelligemment les ficelles. On sent bien la panique monter dans la baie du Maryland: estivants et habitants finiront (presque) tous recouverts de pustules à cause d'une bactérie non identifiée. Si le trop-plein de personnages nuit parfois à l'intensité du récit, ce petit film horrifique et écolo mérite toutefois le coup d'oeil.
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Mais plus que ce mélange de réalisme et d'horreur gentiment cra-cra, c'est bien la narration de "The Bay" qui le situe au dessus de ses compères caméscopés.
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The Bay s'appuie sur une authentique situation de crise dans laquelle se trouve la baie de Chesapeake, importante zone de pêche polluée par les déchets d'usines. Et Levinson de mettre en scène un scénario gore fait pour secouer les consciences et amuser la galerie. L'un n'empêche pas l'autre. Surtout quand le réalisateur chargé des opérations sait faire les deux.
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Surfant sur la vague du found footage – ces images artisanales qui prétendent témoigner de faits réels –, il jongle avec tous les moyens technologiques mis à sa disposition (caméra de surveillance, d’ordinateur, de téléphone portable...). Et raconte une histoire sous tension permanente, terrifiante et résolument jubilatoire.
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Selon le principe du « found » footage, où toutes les images sont censées avoir été filmées par les protagonistes, on découvre progressivement les ravages causés par l’irresponsabilité des pouvoirs publics.
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Beaucoup plus provocant et cohérent que les films d’horreur found-footage, celui-ci va ravir les adeptes du genre.
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Sur fond de menace écologique et de secret gouvernemental, le réalisateur multiplie points de vue et couches figuratives afin de nous faire revivre la journée cauchemardesque d’une petite bourgade de la East Cost, sauvagement décimée par une petite puce carnassière. Fourre-tout et appliqué, The Bay est comme toute arnaque foraine : une gentille arnaque.
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Même si on retrouve des moments angoissants et d’autres vraiment repoussants, ce n’est pas un film d’horreur .
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Ce captivant motif de la viralité, Barry Levinson l’applique également à son récit, chaque nouvelle fenêtre de caméra menant à une histoire inédite dans une mosaïquede portraits où se croisent micro- (les confessions d’une adolescente victime des isopodes) et macro-événements (un complot ourdi par les autorités sanitaires). C’est ici, dans sa dimension proliférante orchestrée par un montage limpide et l’écriture habile – quoique très classique – de Barry Levinson, que The Bay trouve la vraie mesure de son effroi.
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Dans la lignée «Blair Witch», Levinson propose son «found footage». Carré mais sans nouveauté.
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Ce film a sûrement un but, peut être la protection de l’environnement mais il n’y a aucune structure dramatique ni sens du suspense.
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Bon gré mal gré, Barry Levinson hisse cependant The Bay au-dessus de la moyenne de la vague de documenteurs sortis au cours de ces derniers mois (après The Devil Inside, ce n’est pas dur) et nous fait oublier son incursion ratée dans le fantastique en 1998 avec Sphère, qui, pour le coup, était une grosse bulle. Alors, quand on aime le genre, pourquoi bouder son plaisir face à cette "invasion movie" efficace, un peu gore et doté d’un petit message écolo inoffensif ?
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Un film imparfait certes, mais efficace.
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En dépit de son format found footage lassant, "The Bay" reste une bonne petite surprise horrifique.
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L’histoire devient de plus en plus ridicule au fur et à mesure qu’elle s’aggrave, cette obsession à vouloir faire un film écologique discrédite la tension du film d’horreur.
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Beaucoup d’éléments désagréables à supporter et très peu nous ensorcellent, nous bouleversent ou nous terrifient.
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Tout comme une coulée de sang dans l’eau, ce film finit par s’estomper au fur et à mesure.
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Le résultat, outrancier et grand-guignolesque, paraît bien anecdotique, surtout lorsqu'il s'abîme dans le Z.