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Raphaël Nadjari aime les personnages obstinés, en lutte contre les contingences. Il filme des mystères insondables qui font dérailler le quotidien. Effleure les zones métaphysiques sans jamais s'abîmer dans la métaphore poids lourd. la finesse du cinéaste, sensible partout, ne se donne jamais à voir et on l'en remercie.
Toutes les critiques de Tehilim
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Jour après jour, nous suivons une famille juive de Jérusalem qui refuse d'accepter la perte du père. Pour la mère, le soutien des membres de la génération précédente est perçu comme une intrusion insupportable; le jeune fils fait des cauchemars; quant à l'aîné, un adolescent, c'est à travers ses yeux que nous appréhendons cette histoire. Parviendra-t-il à concilier ses premières amours, l'affirmation de sa personalité et le soutien qu'il se doit d'apporter à sa famille? La pratique religieuse pose aussi la question. Une fable initiatique dans l'Israël d'aujourd'hui.
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Tehilim est une quête confuse de sens et de sacré. Quête aride, il faut le dire, à l’unisson d’une mise en scène asphyxiante. Nulle psychologie, aucun comportement attendu, de peine ou de soutien, mais l’opposition entre une agitation constante, celle des deux frères, et le recueillement des rituels juifs, les lectures incantatoires des psaumes. Ce balancement fait le prix de cette allégorie sur l’instabilité d’une famille et, souterrainement, du pays tout entier.
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En compétition à Cannes, ce petit film plein d'enseignement nous fait découvrir la vie quotidienne en Israël, en nous plongeant dans l'intimité d'une famille en pleine crise. Ce film au rythme inégal repose sur les frêles épaules des deux jeunes acteurs principaux qui forment une fratrie très émouvante. Ecartelés entre leur mère et leur grand-père, ils vont se frayer leur propre chemin spirituel afin de retrouver leur père.