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Film de sabre fascinant par sa violence graphique et son énergie compilatrice, Sword... est aussi une série B dégraissée qui transforme ses faiblesses (peu d’argent, une technique rudimentaire) en atouts monstrueux. Le film est en effet habité par des visions de cinéma proprement démentes, tandis que la mise en scène fait preuve d’une rare virtuosité pour
de l’animation. Accrochez-vous dès le générique, sommet de découpage et de sauvagerie chorégraphiée. Dans la lignée des grands films de samouraïs nippons et des westerns sixties (la folie de Fuller, le baroque de Leone), Sword est une vraie découverte.
Toutes les critiques de Sword of the stranger
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Long métrage d'animation, Sword of the stranger s'inscrit dans la plus pure tradition du « chanbara », le film de cape et d'épée version nippone. Amitié rugueuse, code de l'honneur, duels homériques, baquets d'hémoglobine : rien ne manque. Sans révolutionner le genre, Masahiro Ando parvient à faire courir un vrai frisson épique dans ce film d'époque. Décors et combats sont somptueux. (...) Les duels de cet « eastern » médiéval doivent beaucoup au western spaghetti : même force, même tension. De l'influence de Sergio Leone sur le cinéma d'animation japonais...
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Une fois réunis les héros, le film alterne des séquences de comédie un peu lourde (le petit garçon a mauvais caractère, et rudoie son sauveur) et des combats ou des séances de tortures d'une extrême violence. On pourra trouver de l'intérêt à la qualité de l'animation et surtout des décors, qui rappellent, sinon le Japon médiéval, au moins les grands films de samouraï du cinéma nippon. Mais ce n'est pas assez pour faire passer ce cocktail un peu écœurant.