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Après Contrebande, son premier film hollywoodien, Baltasar Kormákur évoque l’expérience incroyable mais vraie du rescapé d’un naufrage qui eut lieu en 1984. De loin la plus
intéressante, la première partie reconstitue fidèlement les conditions de vie des pêcheurs islandais (musique, bagarres, bitures, famille) jusqu’au naufrage de leur chalutier, puis le calvaire du matelot, sauvé des eaux glacées par son exceptionnelle corpulence. La suite, entre tests scientifiques et flash-back documentaires, se perd en explications.
Toutes les critiques de Survivre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après l’expérience hollywoodienne ratée avec Contrebande mais qui sera renouvelée avec 2 Guns, le réalisateur de Jar City et de 101 Reykjavík revient dans son Islande natal pour un récit tout en nuance et sensibilité basé sur une histoire vraie incroyable.
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Émotion et étonnement surgissent de cette narration qui se veut à la hauteur de son objet, sans manipulation ni complaisance.
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Pour son nouveau film, Baltasar Kormákur s'inspire de l'histoire vraie d'un marin ayant bravé les éléments pour survivre. Cette force de la nature, unique rescapée du naufrage d'un chalutier, a regagné la terre ferme après avoir nagé six heures dans l'eau glacée. Un film puissant et émouvant qui, hélas, s'essouffle dans sa dernière partie.
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Survivre pouvait faire peur sur le papier, laissant supposer qu’on allait voir un type barboter pendant une heure. Mais, mis en scène par Baltasar Kormákur, la star du cinéma islandais (Contrebande), le film, entre exploit spectaculaire et épreuve personnelle, s’impose comme une exaltante aventure humaine.
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Porté par un acteur incroyable, Olafur Darri Olafsson, Survivre met en scène l’acharnement d’un homme ordinaire contre la puissance de la nature. Au-delà du simple du récit de la catastrophe, Kormakur nous montre comme il aime son pays et revient, en filigrane et en flash backs façon films de famille tournés en super 8 - sur l’éruption d’un volcan en 1964, qui marqua à jamais la population de l’île, et Gulli. Un film impressionnant, tant par son propos que par ses choix artistiques.
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Mine de rien, une bonne surprise.
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Davantage qu'un simple film d'aventure, Survivre prend une dimension sociologique dans une seconde partie où ce type hors norme devient, aux yeux du monde et de la science, moins un héros qu'un phénomène. D'après une histoire vraie, un récit glaçant et captivant.
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C'est l'anti-film dramatique américain (...) La reconstitution est sobre. Loin de s'appesantir sur l'action central, Kormakur montre intelligemment une vie ordinaire avant et après.
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L’Islande étant ce qu’elle est, avec ses jours trop courts et ses nuits trop longues, SURVIVRE balaie un prisme entre le bleu pâle et le vert de gris, accable le spectateur par sa noirceur. Chaque étincelle d’humanité y est alors la plus belle source de chaleur qui soit. Avec son héros grassouillet, Kormákur livre au final un hommage aux héros ordinaires, ceux qui combattent le danger au quotidien, bien loin des clichés du surhomme dont le cinéma américain nous abreuve. Une belle ironie.
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Le film ne fait pas grand-chose de ce mystère, c'est dommage, mais il vaut quand même le détour, au moins pour un plan.
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A la suite d'un naufrage, un homme parvient à survivre après six heures passées dans l'eau glaciale. Tiré d'une histoire vraie, Survivre se construit en trois parties, passant de la chronique au film de survie, puis au documentaire. Etrange...
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Le film, inspiré d’une histoire réelle, se présente en deux parties. Autant la première moitié évoquant la vie des pêcheurs et l’incroyable sens de survie du héros est prenante, autant la partie scientifique plombe le sujet. Reste l’itinéraire d’un homme qui se demande pourquoi il a échappé à la mort. C’est dans ce trouble que Survivre émeut.
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Dédié aux pêcheurs islandais, Survivre tient le cap pendant une heure, avant de chavirer quelque peu sous le poids d’une reconstitution trop orthodoxe.
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Un film de survie sans esbroufe, à l'opposé de l'héroïsme hollywoodien.
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Inspiré d'un fait divers, le récit d'un naufrage et du destin d'un des marins, qui oppose sa force à celle de la nature. Une première partie époustouflante, un retour à la vie moins convaincant.
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Après un naufrage, la survie d’un marin traitée avec une sobriété un peu terne.
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La démarche, passionnante lorsqu’elle s’attache au seul personnage de Gulli, s’enlise un peu dès lors que le réalisateur souhaite élargir son propos à tous les pêcheurs islandais.
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D’après une histoire vraie, qui s’est déroulée en 1984. Racontée par Baltasar Kormakur, une incroyable destinée en deux chapitres. La lutte pour la survie est plus palpitante que la perplexité des scientifiques qui cherchent à comprendre ce cas unique.