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Le réalisateur de Star Trek a réussi un blockbuster d’auteur.
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Quelque chose d'archaïque, dont on sent qu'il constitue la racine d'un rapport au cinéma et au monde, et qui tient à l'amour absolu pour certaines images passées, charge cette anodine épopée enfantine à la rescousse d'un alien clandestin d'une puissance émotionnelle irrésistible.
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Tremblez, spectateurs de l'été! Voici un film fabriqué sur mesure pour ceux qui aiment le spectacle, qu'on regarde bouche bée tandis que l'esquimau glacé vous coule sur les doigts.
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Plus qu'une rencontre entre un cinéaste et son producteur, Super 8 est un cas atypique. Un film fusion qui, réactualisant E.T et les films Amblin des 80's, joue la transmission. Une oeuvre de passage, révélant le cinéma de Spielberg au travers des yeux de J.J. Abrams. Un objet fascinant, parfois émouvant, mais aussi forcément limité. Entre le vintage et la thérapie.
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par François Grelet
Toutes les critiques de Super 8
Les critiques de la Presse
A la fois hommage déférent aux productions 80's de Spielberg comme ET (et à sa société, Amblin, à qui l'on doit Gremlins ou Les Goonies) et ravissante entreprise de travestissement (la lumière bleu chromé, les BMX, la lune, le lyrisme musical - tout est là, bien en place), Super 8 carbure à la madeleine de Proust. Mais la surprise, c'est que très vite, le film pulvérise le carcan du simple exercice de style pour s'envisager comme une rêverie enfantine d'une sensibilité infinie. Oscillant entre l'autobio nostalgique et la fantasmagorie échevelée, Super 8 a la beauté mythomane d'un souvenir de gosse enfoui que l'on n'aurait pas cessé de réécrire au fil du temps
Les incohérences charmantes du scénario de Super 8 sont ravaudées à grands coups d'effets spéciaux, les garçons patauds se découvrent des talents de héros de film d'action et tout rentre dans l'ordre. On se consolera de cette conclusion bâclée avec un luxe extraordinaire de moyens en se disant que sa moralité convenue est au moins alignée sur celle des modèles de J. J. Abrams.
Avec son troisième long-métrage, le spectaculaire Super 8, J.J Abrams signe à la fois son film le plus personnel qui est aussi un hommage au cinéma de Steven Spielberg.
La réussite éclatante de Super 8 (…) éclaire d'un autre jour l'art d'Abrams, grand sorcier des séries télé conceptuelles venu pourtant de leur envers a priori : un cinéma classique et merveilleux, sans ironie ni double détente.
plus que le côté science-fiction classique dans le fond et décoiffant dans la forme, c’est le côté humain et émotionnel que J.j. Abrams réussit à parfaire dans son film
Pour Abrams (comme pour Spielber), aucun doute, conserver son âme de gosse est essentiel lorsque l’on fait des films. Et c’est d’ailleurs lorsqu’il s’attache avec humour à la créativité artistique de ses jeunes héros (il y a du vécu dans l’air) que Super 8 prend toute sa valeur.
Le plaisir est là, même si ce film doudou pour trentenaires nostalgiques n'apporte rien de nouveau au 7e art.
Abrams filme l’enfance, et la pureté des sentiments qui vont de pair avec cet âge-là, comme personne à Hollywood. Personne à part Spielberg.
Auteur du scénario, Abrams s’est sans doute rapproché un peu plus de Spielberg avec Super 8, mais il n’est pas évident que ce soit le modèle qui lui convienne le mieux.
Le nouveau fantasme cinématographique de J.J. Abrams, un teen movie de science-fiction ancré dans l’esprit des oeuvres de Steven Spielberg des années 80. Pari réussi.
Abrams ne parvient qu'à imiter la candeur d'un Joe Dante sans jamais en saisir l'essence : à croire qu'il se sent plus proche de l'esprit des Goonies.