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Sunhi, jeune étudiante en cinéma, revient à Séoul après une longue absence. Elle retrouve son professeur, son ex-petit ami et un réalisateur. Les films de Hong Sang-soo sont une variation autour de mêmes thèmes : l’apprentissage du cinéma, l’amour, les regrets... Sunhi, tourné en six jours, explore encore cette veine en longs plans-séquences virtuoses très dialogués. Ce réjouissant jeu du chat et de la souris distille malgré tout une impression tenace de déjà-vu et reste largement en deçà des oeuvres majeures que sont Conte de cinéma ou Haewon et les hommes.
Toutes les critiques de Sunhi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les films de Hong SangSoo confirmeraient qu'ils sont à sa vie ce que le rêve est à la réalité : une machine qui délire, remâche et essore la vie, un petit théâtre où se rejoueraient à l'infini une poignée de scènes matricielles.
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Hong Sang-soo à plein régime dans ce nouvel opus ludique, délicieusement incongru et irrésistiblement drôle.
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Malgré son habituelle malice, et son incomparable drôlerie embarrassée, jamais peut-être Hong Sang-soo n’aura décrit une réalité aussi sinistre.
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Drôle, "Sunhi" est aussi poignant par ce qu’il fait pointer de difficulté d’être pour ses personnages.
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Le réalisateur, Hong Sang-soo, à qui l’on doit plusieurs études de mœurs délicates, progresse avec subtilité dans les ramifications de la solitude et de la quête d’identité, de l’incertitude et de la déception sentimentale.
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Netteté du trait, finesse du moraliste avisé et science du récit tout en variations : Hong Sang-soo est forme.
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Hong Sangsoo ordonne la ronde des sentiments, l’éternel jeu du masculin-féminin avec sa manière usuelle, mélange d’humour et de mélancolie dans le ton, de limpidité et de décontraction dans le style.
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Hong Sang-soo atteint un sommet d’épure dans cette quête d’identité d’une Coréenne et de ses amants.
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Une fois de plus, en tout état de cause, Hong Sang-soo parvient à revigorer en l'essentialisant, sur un petit air de matin calme et de fille énervée, cette vieille partition du cinéma moderne dédiée à la dislocation du couple (Rossellini, Bergman, Godard, Antonioni). De la belle ouvrage.
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Délicieux et plein d'humour, même si la mélancolie n'est jamais loin.
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Moins émouvant et subtil que le précédent 'Haewon et les hommes', 'Sunhi' n’en reste pas moins un film agréable, touché par des notes d’humour fulgurantes et des plans-séquences toujours aussi singuliers.
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Est-il encore besoin de conseiller un film d’Hong Sangsoo ? Vous savez bien qu’il faut vous y précipiter : pour passer un moment délicieux, pour rire, avec une petite pointe de tristesse, que de bonnes bières aident à faire passer !
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Si on veut bien prendre son temps avec lui, HSS nous propose de ne pas passer à côté des choses simples tout en nous assurant, sans en avoir l'air, que ce sont aussi des choses compliqu
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Au rythme de ces rencontres, et à la lumière de tous ces regards masculins, Sunhi cherche à définir la personne qu’elle était et celle qu’elle est devenue. Trop long, trop lent, mais des scènes teintées d’humour.