Toutes les critiques de Summertime

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Après l’emballant Blindspotting qui l’a révélé, on attendait de pied ferme le deuxième long de Carlos López Estrada. Peut- être trop… Inspiré par sa participation à un atelier de spoken world, il a décidé s’associer les 25 artistes qui s’y produisaient à un projet collectif. Une sorte de mosaïque urbaine dans les rues de Los Angeles où ces 25 vont se croiser dans des scènes explorant leur rapport à cette ville. L’intention est louable, les artistes en question aussi charismatiques que doués mais Summertime peine à dépasser son statut de film concept, croisement arty entre La Ronde et La La Land. A cause d’un souci majeur : le message (parfois sommaire) sur la société que chacun entend délivrer prend trop le pas sur la manière de le délivrer et rend le liant entre chaque scène souvent un brin forcé et artificiel. L’énergie est là, réjouissante mais sans la puissance de Blindspotting.