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Après le départ en retraite du maître Miyazaki, on pouvait craindre le déclin de la maison Ghibli. Mais Yonebayashi, qui s’est illustré comme animateur dans d’autres productions du légendaire studio, réussit là un émouvant récit d’apprentissage dont le thème central – la quête d’identité – fut la pierre angulaire de l’oeuvre miyazakienne. Nul doute que, comme devant les meilleurs contes, les plus jeunes s’identifieront à cette adolescente hantée par la peur de l’abandon. On peut regretter un certain manque d’audace graphique ou l’utilisation un brin abusive de la musique à des fins par trop mélodramatiques, mais l’on est si remué par la fin que ces réserves sont vite oubliées
Toutes les critiques de Souvenirs de Marnie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un conte onirique, entre exaltation et tristesse adolescentes, qui brouille les pistes entre rêve et réalité. La forme est irréprochable (...) le coup de crayon d'une finesse extrême.
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Sans entamer l'air du "c'était mieux avant", il ne convainc pas totalement. (...) Mais pourquoi y multiplier les scènes tire-larme ? Fort heureusement, elles n'affaiblissent en rien les moments enchanteurs.
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Ce duo enchanteur clôt en beauté l’aventure en long-métrage du studio Ghibli.
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Les sempiternels clichés romantiques, les conventions narratives, sont transcendés par la forme, par l’impeccable ligne claire Ghibli, qui transforme des atomes de lumière en feux scintillants, la nature en sublime épiphanie.
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Une jolie fable sur la passation et la filiation. "Souvenirs de Marnie" sublime le passé et laisse espérer de beaux lendemains.
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Le réalisateur compose une série de tableaux aux couleurs délicates, à la logique dérivante. On regrettera les derniers moments, par trop explicatifs, qui font pâlir le flamboiement visuel de "Marnie" : une touche finale dont la lourdeur ne doit pas faire oublier l'nvoûtante symphonie visuelle qui la précède.
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Ce n’est pas tant une histoire d’amitié qu’une quête identitaire se conjuguant au féminin singulier et non pluriel. Cela accepté, le film se révèle dans toute sa splendeur à savoir un envoûtant voyage, bucolique, intime, au pays des souvenirs doublé d’une très belle parabole sur la transmission.
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Ce mélodrame, plein de nostalgie, d’onirisme et de délicatesse, qui parle du sentiment d’abandon, de l’importance de connaître ses racines et de transmission, frappe droit au cœur. Troublant de tirer sa révérence avec une histoire de fantôme.
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Un film enchanteur, empreint néanmoins d’une certaine tristesse à découvrir à partir de 8 ans.
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Le traitement pictural du film, entre aquarelles et huiles impressionnistes, restitue avec force la nature luxuriante de cette région nippone.
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Trop long, pas très intéressant et couru d'avance, le dernier film du Studio Ghibli ne convainc jamais vraiment, la faute à une déficience du scénario, un manque de personnage et un réalisateur qui évite scrupuleusement de s'intéresser à son vrai sujet. Dommage.
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'est très joli, presque trop : une touche de mièvrerie dans les boucles blondes de Marnie, un soupçon de mélo dans les larmes d'Anna. Il manque encore à la nouvelle génération Ghibli ce zeste de magie qui sépare l'habileté du génie.
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La somptuosité chromatique des ateliers Ghibli, leur souverain mépris du montage speed au profit d’un découpage classique et exigeant, place "Souvenirs de Marnie" aux avant-postes d’un studio qui doit se réinventer.
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Un film d’animation formellement correct mais sans surprise ni innovation, autant sur le plan scénaristique qu’esthétique.
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Esthétiquement splendide, certes, charmant, mais sans plus. Cela fait trop allégeance aux vieux clichés nostalgiques anglo-saxons, au détriment de la singularité nipponne qu’on aime.