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Associé à DreamWorks depuis l’épatant Chicken Run (00), Aardman négocie,
avec Souris City, un virage inéluctable vers la 3D. Techniquement parlant, Souris City, c’est du costaud. Les animateurs sont même parvenus à restituer la texture et les volumes si particuliers de la pâte à modeler. Autre spécialité du studio, le second degré est omniprésent dans cette histoire de rat bobo projeté dans les égouts chez ses congénères prolos. Trop, peut-être. À l’instar de certaines productions DreamWorks, le scénario s’articule davantage autour des gags que des personnages. On espérait une œuvre essentielle, on se contentera d’un divertissement haut de gamme.