-
Bon, si vous êtes là, c’est que vous cherchez une bonne raison d’aller voir Slumdog Millionaire. On va même vous laisser le choix... A) Parce que le film, s’il peut paraître racoleur au début, trouve une sorte d’efficacité universelle (voir son carton auprès des publics qui l’ont découvert en festival) contre laquelle il est très dur de lutter. B) Parce que Danny Boyle étale à nouveau tout le monde dès qu’il s’agit de livrer une expérience visuelle et sonore complètement dingue (la poursuite dans le bidonville va vous détacher la rétine). C) Parce qu’on dirait un conte de Dickens remixé à Bollywood. D) Parce que c’est tout ça à la fois. Allez, un indice : on vous conseille la réponse D. C’est notre dernier mot.
Toutes les critiques de Slumdog Millionaire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Rien de Bollywood dans ce foisonnant et magnifique récit, sauf au générique de fin. Adaptant le roman de Vikas Swarup, Danny Boyle filme l’Inde d’aujourd’hui et réussit sans pathos ni misérabilisme à peindre la singularité d’un ghetto, de ses forces vives, et d’un personnage qui ne perd jamais espoir, oscillant entre naïveté et confiance. Bidonville, crasse, détresse, enfants livrés à eux-mêmes et exploités : un drame plein de bruit et de fureur, de lyrisme, de larmes, d’émotions. Le trio d’acteurs (enfants et adultes) donne beaucoup de puissance à cette revanche des misérables, via un vecteur inattendu, la télévision.
-
Le scénariste de Full Monty adapte un des romans indiens les plus populaires et le metteur en scène de Trainspotting réussit, grâce à une caméra survoltée et à une réalisation ultraréaliste, à traduire en images, dans ce vibrant Oliver Twist made in India, les contradictions d'un pays en pleine mutation.