Situation Amoureuse : C'est Compliqué

Manu Payet... Qu’est-ce qu’on l’aime, lui. Sa dégaine mi-nerveuse, mi-ahurie, sa capacité à rendre drôle à peu près tous les mots du dictionnaire... Depuis le très cool Radiostars, on attendait le film qui le mettrait définitivement en orbite. Et comme Manu était sans doute aussi impatient que nous (on ne le connaît pas, on a envie de l’appeler Manu, c’est dire à quel point il est attachant), il l’a fabriqué lui-même, co-écrivant et co-réalisant cette romcom existentielle bâtie autour de sa vista comique. Si, sociologiquement, Situation amoureuse : c’est compliqué est un cousin évident des Gazelles, l’autre comédie parisianogénérationnelle du mois, il en est aussi le double inversé. Ici, les apparts sont toujours inondés de soleil, les coups de blues et les gueules de bois ne durent jamais très longtemps. C’est du ciné feel-good qui ne s’en cache pas, et qui aurait tort de le faire puisqu’il réussit sa mission au-delà des espérances. On se sent incroyablement bien devant ce film, au point de tout lui pardonner (son titre impossible, son dernier quart d’heure donnant l’impression de mater les bonus du DVD...). Le triomphe du projet est avant tout celui de ses comédiens, tous déchaînés, tous impeccables, tous manifestement ravis d’être là, de Philippe Duquesne en beau-père priapique à l’exceptionnel Jean-François Cayrey, grosse révélation, dont on ne peut même pas dire qu’il vole les scènes puisqu’elles lui sont offertes sur un plateau. Pas une révolution dans la comédie française, non, loin de là. Mais un courant d’air frais qui réveille et fait un bien fou.

Légers comme un statut Facebook et délicieusement rafraîchissants, ces jeux de l’amour et du hasard reposent sur l’énergie de leur interprète et ses dialogues ping-pong. Manu Payet possède un incontestable sens du rythme et un humour d’une ébouriffante modernité. Bien entouré par ses deux actrices, aussi jolies que talentueuses, il réussit son pari : faire rire tout en ménageant ce qu’il faut de réalisme et d’émotion à l’histoire. C’est pas compliqué, on a aimé

Pour un début, c’est réussi! Le cinéma de Manu Payet, aidé derrière la caméra par Rodolphe Lauga, un ancien cadreur, ressemble aux films auxquels il a récemment participé en tant qu’acteur, de Tout ce qui brille à Radiostars, en passant par Nous York. A savoir un cocktail bien dosé d’humour de situation et de véritable tendresse pour les personnages. Les dialogues sonnent juste et les gags trouvent leur source dans les petits détails de la vie (...)

Pour son premier passage derrière la caméra, Manu Payet (en collaboration avec Rodolphe Lauga) signe une histoire d'amour moderne, drôle et pétillante

Les vannes fusent, les répliques bientôt cultes aussi. Manu Payet parvient à croquer avec une justesse comique la bande de copains des années acné. Un vent de fraîcheur souffle sur cette comédie, à la fois drôle et empreinte d’une tendresse sympathique, qui permet de rendre justice à tous les recalés du premier baiser. Sortie

De quoi rafraîchir les conventions de la comédie romantique.

Pour son premier film derrière la caméra, (...) Manu Payet a l'intelligence de jouer des codes de la comédie romantique. Et ça marche ! Son héros, Ben, est sur le point de se marier quand sa route croise celle de la fille sur laquelle il fantasmait ado. Autour de cette variation éternelle sur la valeur de l'amour, Manu Payet soigne autant son rôle que ceux qui gravitent autour de lui. Et là, il ne manque pas de surprendre !

une comédie romantique non dénuée de charme, co-signée par Manu Payet, réalisateur plus à l’aise dans la tchatche que dans la réalisation.

Un sujet de comédie classique donc, mais efficace, pour le premier film de Manu Payet qui a su s’entourer d’une pléiade de seconds rôles détonants (en tête Philippe Duquesne en beau-père largué et Jean-François Cayrey en copain beaufisé) pour donner vie à ce sympathique vaudeville.

Situation amoureuse: c’est compliqué ne révolutionne certes pas les codes de la comédie romantique française mais s’en accommode très bien. Ici le personnage de Manu Payet se retrouve entre sa fiancée et la fille qu’il a aimé dans sa jeunesse, un scénario qui n’a rien de bien fou, mais le résultat est un film frais, qui rend de bonne humeur le tout avec des acteurs savoureux, le parfait mélange d’une agréable romcom!

Débuts réussis derrière la caméra pour Manu Payet. Une comédie romantique au vécu criant de vérité dopée par le charmant minois de ces dames (divine Chriqui dans un rôle sur-mesure) et des seconds rôles drôlissimes (Duquesne et Cayrey énormes).

Cette comédie aurait gagné à être un peu plus compliquée que cela.

Un trentenaire, deux femmes et le vertige de la vie d’adulte dans laquelle il va falloir se lancer... Manu Payet passe à la réalisation et au premier rôle avec une comédie sentimentale aux enjeux parfaitement classiques, mais au ton extrêmement aimable.

Pour son premier film, Manu Payet vise dans le mille. Sa romcom ne révolutionne pas le cinéma français, mais elle le rend joli.

Bien sûr, le film n'évite pas quelques maladresses, mais il remplit incontestablement son rôle : on rit beaucoup, on est ému parfois, et on ressort le sourire aux lèvres. Un vrai feel-good movie comme on les aime.

On saura gré à Manu Payet d’avoir soigné l’image, les dialogues et les seconds rôles – mention spéciale à Jean-François Cayrey dans le personnage du bon copain. C’est déjà beaucoup par rapport au tout-venant de la comédie française. Manque l’étincelle dans les situations qui fait que le film reste trop sage.

Une comédie rafraichissante avec un Manu Payet qui s’essaie pour la première à la réalisation. Ca manque un peu de folie mais on rit et c’est ça le principal, non ?

Comédie délurée au début, romance molle au milieu, retour au loufoque vers la fin et romantisme échevelé au dénouement. Un cas de schizophrénie intéressant. D'un point de vue médical uniquement. A l'écran, il nuit gravement au charme incontestable de ses interprètes, Manu Payet et Anaïs Demoustier en tête, et à l'excentricité de ses seconds rôles masculins (excellent Jean-François Cayrey). Le farfelu leur va pourtant si bien au teint. Faire un film abouti, c'est compliqué. Aussi.

Le premier long-métrage de Manu Payet et Rodolphe Lauga n'a de compliqué que son titre. Situation amoureuse… ne prétend pas révolutionner la comédie romantique. Mieux, il assume son ambition de feel good movie (film-qui-rend-heureux en VF).

A défaut d'être originale, elle a le mérite d'être écrite avec une attention qui fait défaut à 99% de la concurrence hexagonale. Seconds rôles de qualité, bonne humeur contagieuse, répliques soignées... La recette fait mouche.

Certaines scènes sont réussies mais le film, salué par le prix du Festival de la Comédie de l'Alpe d'Huez, semble aussi quelquefois faire du surplace. Reste le capital sympathie indéniable dégagé par les comédiens : Manu Payet et Anaïs Demoustier, parfaite dans un genre tout nouveau pour elle.

Un film bien dialogué, plein de petites trouvailles de mise en scène. (...) Un bon moment de détente en ce début de printemps.

Situation simpliste. Avec des personnages féminins qui manquent de tempérament, cultivant simplement le naturel. Comme Manu Payet, qui joue bien la carte de la tendresse, mais peine à faire vraiment rire.

Les blagues ne font pas rire, les séquences émotion sont à pleurer, la promenade dans un Paris de carton lassante et le guide mauvais. Jusqu'au bout, on ignorera ce que les deux charmantes ont bien pu trouver à notre trentenaire. Que l'une soit l'exception passe encore, mais une deuxième ? Il n'y a vraiment qu'au cinéma qu'on peut voir cela.