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Venue du documentaire, la Taïwanaise Show-Chun Lee s’essaie à la fiction à travers un film choral sur les galères des sans-papiers chinois de Belleville, à Paris : prostitution, travail clandestin, mariage arrangé... Tiraillé entre son goût du détail naturaliste (bilinguisme, lieux réels) et ses élans poétiques (danse de rue au ralenti, autobiographie scandée en slam), voire oniriques (un homme obsédé par le fantôme de sa femme disparue), le film, maladroit et dépareillé, ne trouve pas son alchimie dans ce métissage.
Toutes les critiques de Shanghai Belleville
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) chronique un brin décousue, qui aborde néanmoins, avec précision et générosité, le thème plutôt rare au cinéma de l'immigration asiatique.
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Malgré l’originalité de son sujet, et des échappées oniriques qui percent le récit, le film peine à trouver un ton qui lui soit propre.
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Si l’on sait gré à la cinéaste de refuser le lacrymal, elle n’évite pas une certaine naïveté, notamment dans les passages oniriques, filmés au ralenti ou avec des surimpressions maladroites.
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Trop de maladresses donnent un côté artificiel à cette noble ambition.
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Les images de Thierry Arbogast sont belles mais le film n’a pas l’étoffe de ses ambitions. Lui manque un souffle qu’il cherche dans des digressions poétiques peu inspirées et que sa courte durée ne l’aide pas à trouver,