Toutes les critiques de Red Heart

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sylvestre Picard

    Dans un coin reculé du Kurdistan, Soran et Shirin, deux adolescents, s’échappent à moto en quête de liberté et d’amour. Red Heart commence très mal. Violons à gogo, zooms, sujet hypermélo et acteurs dignes d’une telenovela islamiste : la première partie du film est une souffrance. La seconde relève un peu le niveau avec quelques moments forts, comme le mariage forcé de l’héroïne avec le débile du village célébré par un mollah aveugle. Une succession d’horreurs qui témoignent d’une société gangrenée.

Les critiques de la Presse

  1. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Un paradigme du mélo, certes, mais qui séduit. D’abord par la sécheresse de la mise en scène, gommant la guimauve du pathos pour lui préférer la rage de l’impuissance. Et, surtout, pour sa dénonciation des iniquités et violences dont les femmes restent les éternelles victimes.

  2. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Ce film est un mélodrame sec : on compatit, on ne pleure pas. (...) on va jusqu'au bout du voyage mais on garde ses distances.

  3. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Red Heart s’affiche comme un témoignage engagé sur la condition de la femme kurde, en montrant la déchéance implacable d’une jeune femme perdue entre tradition et émancipation. Le jeune Halkawt Mustafa développe un regard adroit sur l’archaïsme et les incohérences de la société irakienne, mais ne parvient pas à donner une singularité réelle au parcours sans surprise de son héroïne.

  4. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Un paradigme du mélo, certes, mais qui séduit.

  5. Les Fiches du cinéma
    par Caroline Derache

    À force de noirceur et de péripéties dramatiques, "Red Heart" finit par nuire à ses propres objectifs : émouvoir et sensibiliser.

  6. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Le scénario s'enferme, hélas, dans le drame et les conventions dramatiques. Au point qu'on perd de vue la réalité, pour se retrouver en plein roman photo.

  7. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Pour ses débuts dans la fiction, le jeune homme aurait peut-être gagné à consulter deux spécialistes en malheurs et infortunes féminins, la comtesse de Ségur et le marquis de Sade, il aurait peut-être trouvé une manière de relater ceux de son héroïne en produisant autre chose qu'un accablement sans surprise.