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Variation sur le thème de La Petite Sirène, Ponyo sur la falaise marque le retour de Miyazaki à un registre qui rappelle Mon Voisin Totoro avec son graphisme simple et dépourvu d’images de synthèse. Après nous avoir transportés dans les airs,
le maître explore aujourd’hui l’élément marin avec une égale capacité d’émerveillement. Bien que le film s’adresse
en priorité aux enfants, les adultes pourront y trouver de quoi discuter longuement sur le sens de certaines séquences qui traitent de la famille, de l’écologie, mais aussi de la mort. Comme d’habitude, la simplicité apparente cache une grande ambivalence, magistralement illustrée dans une scène majeure, celle d’une tempête qui se déchaîne sur la côte où habitent le héros et sa mère. Ses possibles conséquences terrifient, mais le spectacle qu’elle offre est absolument fascinant.
Toutes les critiques de Ponyo sur la falaise
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pas de 3D, juste la grâce limpide du trait, les perspectives vertigineuses de la mer et des falaises qui la surplombent. Chez Miyazaki, le rapport entre les humains et les forces de la nature prend souvent des dimensions de conflit cosmique : guerre ouverte (Princesse Mononoké), pollution (Nausicaä de la vallée du vent), progrès destructeur (Le Château dans le ciel). Ici, par la grâce d'une rencontre entre deux petits rêveurs, il s'ouvre au contraire sur la plus belle, la plus apaisante des réconciliations.
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Avec cette charmante fable écologique, le maître renoue avec l'esprit bucolique et enfantin de Mon voisin Totoro. (...) Réalisé à l'ancienne, comme un acte militant face à l'invasion de la 3D, ce joli film émerveille par sa simplicité, ses créatures fabuleuses, ses personnages extravagants et ses trouvailles visuelles. Un enchantement.
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Si le film n'atteint pas la grâce du Voyage de Chihiro, de Princesse Mononoke ou de Mon voisin Totoro, si la complexité et la noirceur qui faisaient le sel de ces grands films lui font un peu défaut, il n'en offre pas moins un vrai plaisir de cinéma.
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La mer en colère, ses créatures mythiques, la lune, une ville engloutie sous les eaux sont les autres personnages à part entière de ce récit inspiré de « La petite sirène ». Dessiné à l’ancienne, le nouveau film d’Hayao Miyazaki est plein de charme et de fraîcheur. Moins complexe que « Le château ambulant » ou que « Le voyage de Chihiro », il s’adresse en priorité aux petits. A travers l’histoire d’amour de deux enfants, c’est encore une fois l’harmonie du monde qui préoccupe le réalisateur.