Pitch Perfect 2

Mises au ban de l’élite du chant a cappella après le dévoilement de poils pubiens durant l’anniversaire du président Obama, les Barden Bellas veulent à tout prix remporter les championnats du monde. Alors que l’année de Terminale touche à sa fin, Beca, leur leader, a d’autres priorités que de s’égosiller sur du R’n’B. Cette suite est par moments très drôle et plus méchante que le premier volet (sorti en France sous le titre "The Hit Girls"). On est client du tandem d’affreux commentateurs formé par Elizabeth Banks (productrice et cette fois réalisatrice du film) et John Michael Higgins, dont les réflexions racistes et sexistes émaillent les numéros de chant. À travers ce duo tout droit sorti des années 50, "Pitch Perfect 2" se pose en petite satire de l’Amérique triomphante et du patriotisme bon enfant, notamment lorsque les Bellas défendent les couleurs des États-Unis. C’est amusant et raccord avec la veine féministe de cette histoire d’amitié où les garçons font tapisserie dans l’ombre de filles indépendantes et solidaires. Dommage cependant qu’en voulant rejoindre les comédies trash façon "Mes Meilleures Amies", "Pitch Perfect 2" n’en retienne que l’humour fécal. À la longue, les vannes scatos et libidineuses de la mascotte Rebel Wilson, qui n’a pas le talent de Melissa McCarthy, enlisent le film dans la vulgarité. Reste, pour les amateurs, une série de mash-ups frénétiques à faire pâlir d’envie les lycéens de "Glee".

Totalement niais mais très frais.

Alors oui, l'histoire est parfois sans surprise mais le rythme et la bonne humeur du cast ne donnent envie que d'une chose, se lever de son fauteuil pour danser et chanter. Jusqu'au bout du générique de fin (un conseil, ne partez pas avant). Et c'est tout ce qu'on demande à une telle comédie. Aca-divertissant.

Vraiment, il n'y a que du bon dans cette suite : elle est plus drôle que l'originale.

Il y a une demi-douzaine de scènes hilarantes, les nouvelles ennemies des Barden Bellas sont génialement bizarres et vous aurez du mal à trouver un groupe d'étudiantes de fac, joué par des actrices trentenaires, plus attachant que celui-là.

Une comédie qui, si elle n'est pas toujours meilleure que la première, est bien plus désopilante.

Bien qu'il est un brin moins drôle que son prédécesseur, "Pitch Perfect 2" est une digne suite en ce qui concerne son ton.

Elizabeth Banks, l'actrice devenue réalisatrice, propose une comédie un peu plus élaborée que le premier film et tout aussi prenante.

Banks, qui manipule le chaos explosif de "Pitch Perfect" avec un aplomb presque parfait, fait des débuts impressionnants comme réalisatrice.

Il y a du bon et du mauvais dans cette comédie : des numéros musicaux inspirés, une Anna Kendrick qui ne s'investit pas et trop de blagues ethniques.

Bien ciblé, "Pitch Perfect 2" est un pot pourri de tout ce qui comble la jeunesse contemporaine. Plutôt bien foutu, on ne lui en fera pas le procès.

Comme beaucoup d'artistes dont les chansons sont reprises, la fiction s'effondre dans sa deuxième version. "Pitch Perfect 2" joue les notes, mais pas la musique.

Emmenées par la belle Anna Kendrick, ces "hit girls n'ont rien perdu de leurs qualités vocales ni de leur gouaille adolescente. Dommage que cette comédie au potentiel truculent soit édulcorée par son côté trop bien pensant.

Pour les grands fans de "Pitch Perfect", cette suite n'agacera ou n'offensera pas. Mais je peux jurer que dans l'une des scènes de fête, Kendrick semble étouffer un bâillement.

Du suspens, de l'humour en pagaille, et beaucoup de musique. On connaît la chanson.

Coincé dans un cheminement scénaristique balisé, c’est à chaque dérapage que "Pitch Perfect 2" gagne en saveur (...)

Une première mouture, francisée en "Hit Girls", était passée inaperçue chez nous ...

Jackpot auprès des adolescentes et de leur BFF (best friend forever), tellement émues devant tant de solidarité, de loyauté et de romantisme. Les parents, sauf s’ils adorent la guimauve, risquent en revanche l’écœurement.

La plupart des amateurs de cinéma ne se rongeaient pas les ongles dans l'attente de "Pitch Perfect 2", mais on peut laisser un mérite à cette version audiovisuelle d'un Coca plat: il touche un public oublié des salles depuis plusieurs années.

(...) ne vaut que pour la qualité des passages chantés. Le reste navigue entre stupidité, vulgarité et mauvais goût.

Entre un épisode bâclé de la ­série "Glee" et une paresseuse copie de "Sister Act", le tout abondamment jonché de plaisanteries grasses, ce second volet parviendrait presque à rendre ­acceptable le premier. C'est dire.

Les deux épisodes se ressemblent comme deux gouttes d’eau et sont pourtant totalement dissemblables, séparés par un mystérieux coup de baguette magique sans lequel ce "Pitch Perfect 2" se retrouve en tous points réduit à ce que certains yeux inattentifs ont pu voir chez son prédécesseur – soit un petit medley pour ados à ranger sur l’étagère de Justin Bieber.