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Toujours aussi menteur et flemmard, Pinocchio n’a pas tiré beaucoup de leçons des précédentes adaptations du célèbre conte de Collodi. Le pantin de bois qui rêvait d’être humain
cause donc encore des soucis à Geppetto, son créateur, tandis que son nez continue de s’allonger. Formes et couleurs s’entremêlent dans une fantasmagorie audacieuse orchestrée par le génial Lorenzo Mattotti. Quant à Enzo D’Alò, en prenant ses distances avec la morale du texte initial, il parvient à faire du presque neuf avec du vieux. Charmant.
Toutes les critiques de Pinocchio
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce monde fantastique, mis en musique et en chansons jazzy par Lucio Dalla, tire la fable du côté de l’odyssée picaresque et laisse à l’arrière-plan la leçon de morale - le pantin de bois est plus un enfant turbulent avide d’aventures qu’un garnement désobéissant qui fait de la peine à son Gepetto de père. L’intrigue n’en reste pas moins très fidèle au conte de Collodi. Trop peut-être, et à vouloir faire tenir toutes les péripéties (le montreur de marionnettes Mangefeu, le Chat et la Renarde, la Fée aux cheveux bleus, le Pays des jouets…) en 1h20, le film pêche parfois par excès de vitesse. Un défaut qui est le propre de la jeunesse…
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Il fallait oser livrer une nouvelle version de Pinocchio, le classique de Carlo Collodi popularisé à l’écran par Disney (1940) et Comencini (1972). Le réalisateur Enzo D’Alo et l’artiste Lorenzo Mattotti ont brillamment relevé le défi avec cette nouvelle version dynamique.
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S'appuyant sur l'univers graphique de Lorenzo Mattotti, Enzo D'Alo propose une version du conte de Carlo Collodi à la fois fidèle au texte et débordante d'imagination.
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Une belle escapade à l’italienne, où petits êtres de bois et fées travaillent de concert. Une charmante interprétation du conte de Pinocchio.
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Cette énième version du conte signé Carlo Collodi vaut surtout pour son graphisme déconcertant mais finalement si en phase avec l’univers de Pinocchio. Les enfants seront ravis. Les adultes seront plus dans l’intérêt poli.
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ce Pinocchio porte en lui la trace de Disney, et peine hélas à s’y mesurer. Outre de regrettables fautes de goût et, il faut bien le dire, une certaine mollesse générale, Enzo D’Alò exprime néanmoins quelques belles inspirations théâtrales, et un soigneux travail de peintre.
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Film d’animation adapté du conte de Collodi, « Pinocchio » de Enzo D’Alo se révèle haut en couleurs mais il manque parfois un peu de corps.
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Rien de neuf pour ce «Pinocchio», mis à part un somptueux graphique.
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Lumineuse et délicate adaptation animée des aventures du plus célèbre des pantins de bois, dans une Italie onirique, entre commedia dell'arte et rêve pictural.
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Ce film d’animation graphiquement réussi puise même ses références visuelles dans les toiles de Giotto ou de Fra Angelico, c’est dire si l’Italie est présente. Il saura surtout enchanter les enfants qui se régaleront des bêtises de Pinocchio et de cette version joyeuse d’un classique qui renouvelle celle de Disney.
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Malheureusement, cette adaptation est ressentie comme une régression, autant dans la forme que dans le fond. L'iconographie peine à accrocher l'oeil, tant elle semble obsolète pour notre époque. Au final, on ne retient qu'un pantin de bois détestable et hystérique, à des années-lumière de l'original.
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Une variation plutôt faible, et dont le graphisme est de surcroît modérément convaincant...