Titre original Locked
Date de sortie 9 avril 2025
Durée 95 mn
Réalisé par David Yarovesky
Avec Anthony HopkinsBill Skarsgård
Distributeur Metropolitan Film Export
Année de production 2025
Pays de production Grande-Bretagne
Genre Action, Thriller

Synopsis

Un voleur s'introduit dans une voiture de luxe et se retrouve piégé à l'intérieur. Il découvre que son énigmatique propriétaire en a le contrôle total et qu’il va exercer sur lui une vengeance diabolique.

Critiques de Piégé

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Qui refuserait de voir un huis-clos claustro à la Phone Game ou Buried, avec un héros prisonnier d’un endroit ultra-exigu dont il n’a a priori aucune chance de sortir ? Pas nous. Après les cabines téléphoniques ou les cercueils irakiens, Piégé enferme un petit voleur sans envergure dans une voiture pimpée par son propriétaire, un riche médecin qui en a marre de se faire tirer ses SUV sur le parking en bas de chez lui, et a donc décidé de transformer le dernier en date en chambre des tortures ambulante. La proie est jouée par Bil Skarsgard et le tortionnaire par Anthony Hopkins, en voix off les deux tiers du film, et qui reprend ici ses accents si familiers de psychopathe doucereux. Chipé au film argentin 4x4, l’argument de Piégé offre moins au réalisateur David Yarovesky (Brightburn : l’enfant du mal) l’occasion d’une démonstration de virtuosité filmique confinée (pas grand-chose à se mettre sous la dent sur ce plan-là), que le point de départ d’une fable morale et politique, questionnant l’arrogance et la brutalité que les ultra-riches font subir au reste du monde. Un grand sujet, mais traité sous la forme d’un thriller psychologique un peu dégénéré, à l’esthétique clippesque et agressive, mâtiné d’un brin d’horreur et de beaucoup d’ironie (vous ne trouvez pas que cette voiture a des faux airs de Tesla ?). Le tout est emballé avec suffisamment d’énergie et de concision (1h35 au compteur) pour que, contrairement à Bill Skarsgard, on ne pense pas un instant à bouger de notre fauteuil et chercher la sortie.

  2. Première
    par Frédéric Foubert

    Qui refuserait de voir un huis-clos claustro à la Phone Game ou Buried, avec un héros prisonnier d’un endroit ultra-exigu dont il n’a a priori aucune chance de sortir ? Pas nous. Après les cabines téléphoniques ou les cercueils irakiens, Piégé enferme un petit voleur sans envergure dans une voiture pimpée par son propriétaire, un riche médecin qui en a marre de se faire tirer ses SUV sur le parking en bas de chez lui, et a donc décidé de transformer le dernier en date en chambre des tortures ambulante. La proie est jouée par Bil Skarsgard et le tortionnaire par Anthony Hopkins, en voix off les deux tiers du film, et qui reprend ici ses accents si familiers de psychopathe doucereux. Chipé au film argentin 4x4, l’argument de Piégé offre moins au réalisateur David Yarovesky (Brightburn : l’enfant du mal) l’occasion d’une démonstration de virtuosité filmique confinée (pas grand-chose à se mettre sous la dent sur ce plan-là), que le point de départ d’une fable morale et politique, questionnant l’arrogance et la brutalité que les ultra-riches font subir au reste du monde. Un grand sujet, mais traité sous la forme d’un thriller psychologique un peu dégénéré, à l’esthétique clippesque et agressive, mâtiné d’un brin d’horreur et de beaucoup d’ironie (vous ne trouvez pas que cette voiture a des faux airs de Tesla ?). Le tout est emballé avec suffisamment d’énergie et de concision (1h35 au compteur) pour que, contrairement à Bill Skarsgard, on ne pense pas un instant à bouger de notre fauteuil et chercher la sortie.

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