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Surprise : cette Pièce montée ne retombe pas comme un soufflé, portée par des dialogues où le noir le dispute au grinçant. À lui seul, le jeu cruel autour de la petite trisomique en dit long sur la morale de façade de certaines personnes bien nées. L’histoire ménage aussi quelques bons moments de farce : découvrir Marielle en prêtre revenu d’Afrique qui nourrit un boa avec des mouches dans la sacristie mérite un arrêt sur image. Plus sensible, la relation qui se noue entre son personnage et celui de l’aïeule, campée par Danielle Darrieux,
véhicule une tendresse bienvenue. De quoi faire oublier quelques invraisemblances et des scènes plus attendues, comme celles avec Charlotte de Turckheim, beaucoup plus caricaturales.
Toutes les critiques de Piece Montee
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Jean-Pierre Marielle et Danielle Darrieux interprêtent, en effet, un ancien couple d'amoureux dont la romance touche le spectateur. Là est la pépite du film ! On aime aussi les scènes entre Julie Depardieu et Hélène Fillières, totalement inattendues dans le tableau de famille.
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Espérons que cette Pièce Montée soit bien digérée, qu'elle ne reste pas sur l'estomac et que le réalisateur français ose plus lors de son prochain film. ça reste un poil trop chou à notre goût.
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Que les amateurs de comédie grinçante lèvent le doigt. « Pièce montée », adapté du roman éponyme de Blandine Le Callet*, qui raconte un mariage mouvementé et sort aujourd’hui sur 350 écrans, a tout pour leur plaire. Ses atouts ? Un casting de haute volée où l’on brasse à pleines mains des familles d’acteurs qui ne se rencontrent pas si souvent ; un scénario pourvu d’un vrai fil rouge dans ces noces blanches ; et cerise sur la pièce montée, Danielle Darrieux et Jean-Pierre Marielle aussi épatants qu’émouvants.
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Pour un cinéaste, un mariage, c'est toujours un casse-tête. Il faut être Robert Altman pour lui donner fluidité et insolence (Un mariage, en 1978). Denys Granier-Deferre ne l'égale pas, évidemment, mais il s'en sort, essayant de donner du mouvement aux allées et venues, de zigzaguer plus ou moins élégamment entre les convives.
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Dommage que l'humour de Granier-Deferre vampirise sa causticité, qu'on aurait voulue plus mordante. Reste une troupe d'acteurs formidables(...).
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Dans ce chassé-croisé de couples avant, pendant ou après la crise, une histoire se détache : celle des deux aïeuls, Marielle, amusant en vieux prêtre tourmenté par des amours anciennes, et Darrieux, bouleversante depuis presque cent ans en grande amoureuse avec un secret.
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Tout cela, qui est plutôt tendre et sympathique, ne tient malheureusement pas la route, faute de trouver le motif et le rythme qui permettraient de solidariser tous ces éléments disparates et finalement assez gratuits.