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Entre fresque apocalyptique et drame sentimental intimiste, Perfect sense est un drôle d’hybride qui séduit avant de s’essouffler, faute de pouvoir gérer ses propres ambitions. Le scénario emprunte à Blindness l’idée d’un virus qui frappe brusquement, sauf qu’il touche non pas un mais cinq sens successivement. La jolie idée, c’est de montrer le point de vue d’un couple d’amants que la privation sensorielle rapproche, alors qu’en temps normal ils se seraient séparés très vite.
Sur cette lancée, le film traite son sujet sur un mode hédoniste encouragé par le métier de McGregor (il joue un restaurateur). Les deux interprètes principaux savent qu’ils ne sont pas vilains à regarder et ne se privent pas de le montrer. Hélas, leurs personnages sont peu développés, et les rebondissements schématiques et prévisibles diluent copieusement une idée d’autant plus décevante qu’elle était prometteuse.
Toutes les critiques de Perfect Sense
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un histoire d'amour au cadre fantastique, original et exaltant, qui donne à ce film un goût incroyable. Servi en outre par une réalisation très léchée qui exacerbe tous ces sens qui font peu à peu défaut aux protagonistes, Perfect Sens envoûte d'une manière insensée.
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Par le biais d’une passion sensuelle transcendée, MacKenzie plonge au cœur de l’intime, dans un monde dévasté et en perte de sens graduelle, pour donner une résonance universelle au désir amoureux. L’alchimie entre Ewan McGregor et Eva Green irradie l’écran d’une énergie jouissive et contagieuse...
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On regrettera une mise en scène parfois inutilement chichiteuse et jamais aussi efficace que dans l'absence d'effet : lorsqu'elle s'efface devant le charisme et l'alchimie sensuelle qui unit ses deux interprètes principaux. Eva Green et Ewan McGregor
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(...) "Perfect Sense" est touché par la grâce, et l'on n'hésitera pas plus de quelques scènes à se dire que l'on a sous les yeux l'un des plus jolis films d'amour que les dernières années nous aient donnés à voir.
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Si les moments de tristesse ou de colère qui saisissent les personnages avant chaque perte de sens sont émouvants, on frise le ridicule avec les scènes de Grand-Guignol : poissons dévorés crus aux étalages, idem pour les bouquets de fleurs.
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David McKenzie signe un film de fin du monde où il montre comment la société est gagnée par la panique et le chaos. La caméra sonde les visages, les étreintes, la colère. Un point de vue singuliers, métaphorique et nihiliste, qui a tapé dans l'oeil de Lars Von Trier, ici, producteur.
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entre comédie romantique et film catastrophe, David McKenzie ne choisit jamais son camps. Du coup on a du mal à vibrer pour l'histoire d'amour qui unité les personnages.
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Une romance sur fond d'Apocalypse surtout portée par son duo star, qui fait oublier un récit un poil ampoulé.
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Tourné à Glasgow dans une atmosphère urbaine apocalyptique, "Perfect Sense" explore une passion romantique entre un cuisinier et une biologiste. Une épidémie virale frappe les populations, qui perdent progressivement leurs cinq sens.
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Un mélange des genres, romantisme d'un côté, suspense flippant de l'autre, que le réalisateur parvient à faire fonctionner jusqu'au bout. (...) Ewan McGregor et, surtout, Eva Green, qui, pour une fois, a un vrai personnage à défendre, portent haut les couleurs d'un film étrange et finalement séduisant.
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Si on salue l'indéniable poésie non dénuée d'humour de " Perfect Sense ", en revanche on regrette, entre autres, la prétention de ses voix off.
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A côté de ce fléau terriblement mystérieux et poétique, le récent "Contagion" (...) ressemblerait presque à un documentaire rassurant sur le rhume des foins. (...) On est d'autant plus déçu lorsque le film, par ailleurs plutôt intimiste, joue maladroitement au grand spectacle.
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Ewan McGregor et Eva Green tentent de sauver cette entreprise qui, malgré de bonnes idées, manque de rythme et de suspense.
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Une modeste série B [...] Pamphlet auteurisant à l'émotion fabriquée.
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Encore un film sur la fin du monde, "Perfect Sense" choisit une voie antispectaculaire, sans tremblements collectifs ni effets numériques. (...) Les deux acteurs sont très beaux mais ne peuvent rien contre un scénario d'une rare vacuité.
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Perfect sense se contente de vendre la fin des temps comme s'il faisait la réclame d'une assurance vie. Aucune raison de s'inquiéter pour MacEnzie, cela dit : rejoignant celle d'un Danny Boyle, l'ambition de ce petit pensum sentimental devrait probablement ouvrir à sa carrière les portes d'un similaire succès.