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Pour son premier film en langue anglaise, Anne Fontaine adapte Les Grand-Mères, de Doris Lessing, l’histoire de deux amies d’enfance qui couchent chacune avec le fils de l’autre. Le genre de sujet scabreux pour lequel on attendait un traitement audacieux de la part de la réalisatrice de Nettoyage à sec, qui a au contraire choisi la prudence, le film ne s’écartant jamais du chemin que la morale impose. Les sujets évidents (réflexions sur la vieillesse, sur le caractère incestueux de la situation) sont évacués, au profit d’une intrigue de roman de gare sans enjeux.
Toutes les critiques de Perfect Mothers
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un tempête sensuelle qui prend la forme d'une fable contemporaine plein d'audace. Troublant de bout en bout.
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Le scénario, signé Christopher Hampton, et les superbes images de l'Australie apportent une autre dimension à ce film lumineux. Seule réserve, le physique des jeunes comédiens apparaît trop évident. Heureusement, le duo formé par Robin Wright et Naomi Watts est époustouflant. Rarement la passion n'aura été incarnée avec autant d'intensité par deux grandes actrices.
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Pour son premier film en anglais, daprès Les Grands-mères , le roman de Doris Lessing, Anne Fontaine (Coco avant Chanel) livre une histoire damour hors normes, d'une délicate et folle sensualité. Avec des actrices majuscules, Robin Wright et Naomi Watts, toutes deux solaires dans des rôles aussi complexes que touchants. Un beau film entêtant.
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Dans un huis clos paradisiaque d'Australie, deux femmes s'éprennent du fils de l'autre... Après "Nettoyage à sec" et "Nathalie", Anne Fontaine continue à miner insidieusement morale et certitudes. D'après une nouvelle de Doris Lessing.
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Pour son premier film en anglais, Anne Fontaine s'est emparée d'un roman de Doris Lessing pour raconter une histoire très troublante de transgression. Elle signe le portrait sulfureux d'amies entretenant une relation homosexuelle platonique et qui pratiquent un inceste par procuration. Dans une sorte d'éden coupé du monde, où le temps semble s'arrêter, les héroïnes courent après leur jeunesse. Somptueuse visuellement, cette fable intrigante, teintée de mélancolie et profondément humaine, aborde des sujets comme la quête du bonheur, l'illusion et le fantasme.
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Un film séduisant et riche en émotions.
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Saga Œdipienne, sensuelle, troublante et dérangeante, d'amour, de désir, de tabous et de fatalité.
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Anne Fontaine emmène Naomi Watts et Robin Wright dans l’adaptation casse-gueule d’un court roman de Doris Lessing, dont le sulfureux pitch (deux quadras, amies de toujours, ont chacune en même temps une liaison avec le fils de l’autre) laisse augurer du pire. Surprise : la réalisatrice, dont on avait aimé les premiers films et nettement moins les autres, évite les pièges et signe un drame sec et culotté, aussi cruel que délicat.
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Mettre en scène le désir et son assouvissement n’est pas chose aisée. Anne Fontaine s’y est essayée et elle a eu raison.
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Le film est une ode au bonheur et au politiquement incorrect. C’est beau, sensuel, à rebrousse-poil de la morale conventionnelle.
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Ce film au sujet fort et dérangeant sur l’amour entre des femmes cougars et des jeunes hommes ne laisse pas indifférent.
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Un hymne au désir qui pulvérise tous les tabous, un manifeste "MILF" (pour "Mothers I'd Like To F***", soit, pour le dire poliment, ces mères dont les charmes affolent les jeunes hommes) solaire et salé.
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Un quatuor vertigineux se met en place sous nos yeux ébahis par la sensualité qui se dégage du film.
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Deux amies entament simultanément une liaison avec le fils de l'autre (ici Naomi Watts et James Frecheville). Anne Fontaine met en scène cette transgression avec un mélange de sensualité épanouie et de lucidité impitoyable qui séduit et dérange.
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Deux belles mamans, deux grands fistons et un jeu des quatre coins sexuel lisse et amorphe.
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Les îles des Antipodes (Nouvelle-Zélande), un cadre de volupté et d’exotisme enchanteur pour Naomi Watts, Robin Wright, Xavier Samuel et James Frecheville. Les veinards. Mais ces belles images de roman-photo laissent de côté la profondeur d’un sujet troublant sur le vertige des dérèglements amoureux.
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Laissons ces couples, vus en plongée sur leur radeau : ils n'ont pas besoin d'autrui. Ni de spectateur, on a envie de dire.
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Adaptant une courte nouvelle de Doris Lessing, Anne Fontaine s'américanise et réalise un roman-photo qui ressemble à un clip de David Hamilton financé par le syndicat d'initiative australien. Perversion proprette, fausse audace, surf et inceste. On sauvera de la noyade les deux blondes dont l'une est productrice.
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Un drame emprunté qui compense son absence de sensualité et de profondeur par de beaux paysages et un casting sexy en maillot.
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Ça râle un peu, bien sûr, mais pas de quoi fouetter une fesse. Le film est aussi lisse qu'une toile cirée et ne se termine même pas en partouze. Perfect Mothers, bien joué par les deux actrices- femmes-mères-amantes, semble s'ennuyer de son manque d'audace.