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Un ado dérobe un fusil dans les bois. Non loin de là, une famille endeuillée peine à trouver le calme qu’elle était venue chercher à la campagne. Sous le regard indifférent de la nature, les non-dits tentent de sortir de leur chrysalide à travers d’étranges dialogues philosophiques. On n’est clairement pas là pour s’amuser, d’autant que le film est autobiographique : Bartas évoque ici la disparition de son épouse, se filmant lui-même et sa fille. Pourtant, son cinéma n’est pas pesant. Il dévoile les visages comme des paysages (et vice versa), dans toute leur minéralité. Ce qui fait à la fois le mystère tenace de ce drame impressionniste, et sa limite, jamais loin de la coquetterie arty
Toutes les critiques de Peace to Us in Our Dreams
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Peace to Us in Our Dreams est sincère, et inconsolable. C’est dire s’il est beau. Sa sincérité n’est pas une vertu, mais un scandale. On entend les sièges qui claquent. Qu’ils claquent ! Après le film, se lever ne sera plus jamais pareil.
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Paysages et visages peuplés par la présence mentale de l’être absent. "Peace to us in our dreams" est, littéralement, un travail de deuil, qui parfois serre le cœur.
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La porosité entre réel et fiction est grande, d’autant plus que les dialogues sont rares, et largement improvisés. (...) Mais ils importent peu. Ce qui nous importe, c’est l’infinie beauté de tout ce que saisit sa caméra.
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Visages et paysages. C'est l'été, le soleil caresse, ce qui est rare chez le grand cinéaste lituanien Sharunas Bartas.
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Le réalisateur film sa fille dans ce film -trop long - très autobiohraphique (...) où une famille peine à trouver l'harmonie au coeur d'une nature magnifiée par la mise en scène.
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En peu de mots, avec des acteurs qui tiennent lieu de signes, des phrases sibyllines, des lumières sacrées, un récit opaque, un monde à la fois immobile et convulsionnaire, où les vieux paysans se tabassent et où leur fils joue la fille de l’air.
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C'est souvent beau mais réservé à un public averti.
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Il picturalise la solitude, la rend sensible par ses plans à l’image parfaite, mais presque trop précisément, virant à une sorte d’esthétisme vain et de poésie surfaite.
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L'ennui n'est combattu que par la qualité des images et la beauté de l'actrice principale, Lora Kmieliauskaite.