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Ce serait très réducteur de ramener Pattaya à un Kaïra réchauffé sauce thaïlandaise. Sortis du béton de Melun, ses héros restent dans l’univers parodique de Gastambide, à la fois familier et hallucinant. On regarde à la télé Enquête abusive et L’Île des gros. Les kaïras prennent Inch’allah Airlines où les stewards servent des kebabs... Pas donneur de leçon pour un baht, Franck Gastambide ne cherche, et ce dès l’ouverture (les gags sur la burqa), qu’à pousser le curseur "vannes hystériques" dans le rouge et ne le laisse presque jamais en sortir grâce à un art consommé de la surenchère psyché. Comme un Very Bad Trip 2 sous acides – si, si, c’est possible. C’est tout simplement à pleurer de rire.
Toutes les critiques de Pattaya
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Certaines séquences sont clairement de mauvais goût mais le délire est tellement assumé que les rires l’emportent. C’est outrancier, politiquement incorrect, audacieux, bourré d’énergie et boosté par les acteurs (Ramzy et Gastambide en tête). En un mot : kiffant !
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(...) une réussite basée sur l'irréverence, l'humour absurde et la complicité.
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(...) une comédie irrévérencieuse, loin des trop sages productions hexagonales.
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Outre d'excellentes parodies (Enquête abusive) et d'irrésistibles clins d'oeil (Bloodsport), ce film tord la langue française et le politiquement correct avec une joyeuse insolence.
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Dans le genre, la promesse est tenue. Si on retire le frein à main, on rit beaucoup, souvent, même si le film ralentit un peu dans sa deuxième partie.
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Une fois lâchés en Thaïlande, Gastambide, Ramzy — excellent — et ses potes déclenchent la grosse artillerie sans s'embarrasser des dégâts collatéraux. Souvent drôlissimes, parfois plus douteux, les gags se suivent en rafale.
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Déception de ouf dans le sens où on plaçait la barre haut. Restd es répliques mémorables et un trio d'acteurs déchaînés.
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Pas de chef-d’œuvre – le film manque d’une vraie locomotive au casting – mais en effet un parfum de vacances, ainsi qu’un coup d’œil précieux sur un phénomène méconnu mais bien réel, et assez fascinant : le boom touristique pour la Thaïlande (le “paradis des cailleras”) dans les cités françaises.
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L’outrance et le grotesque peuvent émousser la portée de l’humour volontairement bêta et gentiment méchant, mais in fine, l’esprit Kairademeure, et rien que pour ça, il serait dommage que les fans s’en privent. Pour les autres, l’abstention sera le meilleur des remèdes.
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Dans un premier quart d'heure plutôt inspiré, l'auteur balaie les idées reçues sur la banlieue. Mais une fois atterri en Asie, il se vautre dans les pires clichés (dont l'amalgame lourdingue Thaïlandaises-prostituées-transsexuelles) et il réduit les autochtones à de la figuration.
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Placer ces blagues dans la bouche de personnages effarants de bêtise et de veulerie ne suffit pas à neutraliser leur nature profondément déplaisante.
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La première demi-heure offre de purs moments de comédie (...) La seconde partie tournée à Pattaya se perd malheureusement dans un registre plus convenu et poussif, lassant sur la longueur malgré quelques bonnes idées (...)
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A force de tirer à vue dans un premier degré consternant, la comédie écrite, réalisée et interprétée par Franck Gastambide aura bien du mal en amuser d’autres que lui.
