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Imaginé par l’écrivain Donald E. Westlake (alias Richard Stark), le personnage de Parker a pris, au fil des adaptations ciné, les traits de gens comme Lee Marvin (Le Point de non-retour, John Boorman, 1968), Robert Duvall (Échec à l’organisation, John Flynn, 1973) ou Mel Gibson (Payback, Brian Helgeland, 1999). Il a aujourd’hui la dégaine de Jason Statham dans cette petite « badasserie » du samedi soir signée Taylor Hackford. Le réalisateur de Ray emballe ça avec son habituelle absence de personnalité, lorgnant finalement moins du côté de Boorman & Co que de celui de Soderbergh période Hors d’atteinte – Jennifer Lopez retrouve d'ailleurs ici un rôle à la Karen Sisco, celui d’une fille sexy et dessalée qui en pince pour les bad boys. Elle est parfaite, le résultat est cool et violent comme il faut, les méchants (des trognes échappées de The Shield et The Wire) sont bien castés, mais on ne choquera personne en précisant qu’à aucun moment le film n’arrive à la cheville de ses prédécesseurs. Chaque époque aurait-elle le Parker qu’elle mérite ?
Toutes les critiques de Parker
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film réalisé avec tant d’habileté et intelligence qu’il se place largement au dessus d’un film comme « le dernier des remparts » avec Arnold Schwarzenegger.
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Une adaptation cool, violente et efficace d’un anti héros taciturne qui veut rétablir l’ordre par la manière sanguine.
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Les films avec Jason Statham se ressemblent peu ou prou. Baston, humour pince-sans-rire et rôles féminins faire-valoir (ici, Jennifer Lopez, au jeu toujours aussi peu subtil). Dans le cas présent, un ensemble correctement exécuté mais sans personnalité. Seul regret, avec l’âge, Statham ne se bat plus torse nu. Moins sexy donc.
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Un magot mal partagé, un dur à cuire mal liquidé qui revient pour se venger et détourner le casse du siècle, aidé par une séduisante aventurière sous le soleil de Palm Springs. Taylor Hacfkord offre à Jason Statham un film d'action à l'ancienne. Pas vraiment bluffant, mais le rétro a du charme.
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Les amateurs des romans de Westlake y trouveront à peu près leur compte. Les autres verront un polar de série B.
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En jouant la carte d'un certain clacissisme, et en installant un rythme linéaire et posé de polar, Taylor Hackford parvient à faire de Parker un divertissement de bonne facture, où Jason Statham et J.Lopez forment un duo attachant mais sous-exploité.
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Les scènes d’action sont très bien dirigées, brutales et revigorantes, mais il y en a beaucoup trop, suite à ça « Parker » nous laisse dans un véritable bazar
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Dans ce monde de stars de films d’action surmédiatisés et trop encensés, Statham est un des rares génie pour ce genre de films. Tout comme Parker, il fait le boulot puis s’en va.
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Même si « Parker » est avant tout un film à but lucratif, c’est un pari tout de même réussi
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Jennifer Lopez apporte une touche sexy bienvenue dans ce polar rythmé et chargé en testostérone.
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Un polar old school à l’image de son réal (Taylor Hackford). Trop long avec une Jennifer Lopez qui ne sert à rien mais avec un Statham toujours aussi dynamiteur de récit.
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Jason Statham (...) est véloce, percutant, égal à lui-même. C'est-à-dire qu'il n'a pas grand-chose à jouer, vu que le scénario tient sur un cure-dent. Mais il le fait bien.
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Un film sans surprise, mais sans déplaisir.
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Un thriller criminel ringard requiert au moins des acteurs professionnels, Jason Statham n’est pas bon comédien.
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Peut être un peu mieux que ce à quoi vous vous attendrez.
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La vengeance de Parker ne fait pas frissonner, le côté glamour parait bon marché et les échanges entre les gros durs paraissent inexplicablement plats.
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« Parker » finit par se retrouver avec le pire des 2 mondes : c’est, d’un côté, inutilement violent et de l’autre tout mielleux.
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C’est rare de condamner un film à cause du second rôle, malheureusement ici, Jennifer Lopez nous laisse vraiment dubitatif. Elle tire vers le bas un film qui aurait pu être un nouveau classique de Jason Statham.
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Handicapé par un script fonctionnel et des situations rocambolesques, Parker est une tentative ratée d’adapter les romans de Donald Westlake aux exigences des canons hollywoodiens contemporains. Le résultat tient plus de la bouillie que du mets raffiné.
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Jason Statham se croit chez Mark Neveldine and Brian Taylor ("Hyper Tension") ; Jennifer Lopez n'a rien à défendre ; et Taylor Hackford a manifestement abandonné toute velléité artistique avant même de commencer le tournage. Vu le potentiel, le ratage est tragique.