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Tourné en dix-sept jours, essentiellement à l’impro, Pardonnez-moi, film-happening, ne s’encombre d’aucun vernis. Il tient de l’investigation, du crachat, du travail de deuil et du poing brandi. Il avance à la va-comme-je-te-pousse, parfois complaisant, souvent dérangeant, extrêmement violent mais toujours indocile: Maïwenn filme les brûlures, les éclats, la tiédeur ne l’intéresse pas. Portée par des comédiens qui ne s’épargnent pas – et qu’elle n’épargne pas –, la réalisatrice se met en danger.