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José, un pauvre paysan colombien, est contraint par les Farc d’accueillir un bébé blessé. Pris en tenailles entre les forces armées régulières et la guérilla, il abandonne ses terres et sa maison pour s’enfuir avec sa famille et le bambin... Inspiré de l’histoire vraie d’Emmanuel, l’enfant de l’ex-otage Clara Rojos, qui, né en captivité, fut retrouvé dans un orphelinat, Operación E est dédié à « toutes les victimes innocentes ». Dommage que de ce sujet fort, le réalisateur n’ait tiré qu’un film ténu et sans punch, en dépit des gesticulations incessantes du héros.
Toutes les critiques de Operacion E
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Miguel Courtois-Paternina réussit une reconstitution haletante, brûlante, au plus près des évènements tout en adoptant honnêtement un point de vue : celui de l'innocence du héros.
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Un récit haletant, une mise en scène et des acteurs au diapason. Une belle surprise bien plus convaincante et moins auteurisante que le Captive de Brillante Mendoza sorti la même année.
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"Operacione E" filme une humanité qui vit dans la peur et la barbarie, et doit beaucoup à son acteur principal. Sur le grand écran et sous nos yeux ce que la télévision et le net hésitent encore à nous montrer. La terreur qu'infligent les hommes aux hommes, et les leçons qu'ils donnent à l'enfer.
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Tourné cémara à l'épaule, ce film violent mais pas révolutionnaire se révèle troublant de réalisme et vaut donc le détour.
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Tiré d'une histoire vraie, le parcours exceptionnel d'un paysan colombien ordinaire, tiraillé entre gouvernement et rebelles, puis broyés par la machine. Performance exceptionnelle de Luis Tosar.
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une histoire vraie, contée sans temps morts par le réalisateur espagnol de “GAL”, qui détourne ici sa caméra de l’ETA pour filmer les Farc, un homme devenu une proie et un pays aux abois. Le tout donne un film palpitant et une “Operación E” réussie.
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Encore un film tiré de faits réels, encore la crainte du spectateur de devoir avaler une histoire sans grand intérêt mais incritiquable car estampillé véridique. Mais comme toute règle a ses exceptions, ce cinéma-vérité accouche parfois d’un vrai grand film, comme c’est le cas pour Operación E. Ancré dans la guerre qui oppose les FARC au gouvernement colombien, le film narre le destin d’un pauvre paysan et de sa famille, baladés de la jungle amazonienne aux bidonvilles de Bogotá. À travers l’exode des personnages, se dessine le visage de la Colombie d’aujourd’hui, entre violence des deux camps et volonté indéfectible de sortir de l’impasse.
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Operacion E. Basé sur des faits réels, ce long métrage revient sur la libération de deux otages des FARC, Clara Rojas et son fils Emmanuel, né en captivité. A travers cet évènement connu de tous, le réalisateur met en lumière le parcours, aussi tragique qu'ignoré, d'un paysan colombien et de sa famille, mêlés malgré eux à cette libération. En donnant une voix à Crisanto, le personnage principal, Paternina entend également rendre hommage à tous les héros anonymes.
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Tourné caméra à l'épaule dans une atmosphère moite, Operación E (comme Emmanuel) suit nerveusement les mésaventures de ce paysan qui, sans le savoir, s'est retrouvé avec un petit Moïse sur les bras. Plus on avance, plus on est pris dans son casse-tête tragi-comique.
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Un peu didactique, mais intéressant parce qu'à cheval entre le documentaire et le thriller politique.
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Cette plongée dans les troubles intérieurs de la Colombie fait froid dans le dos et provoque l’empathie, même si certaines ficelles mélodramatiques semblent un peu faciles. Luis Tosar est une fois de plus remarquable.
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Une reconstitution habile qui manque un peu de tension.
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Un sujet en or traité sans panache dans cet « Operación E » (comme Emmanuel, le prénom du bébé) sous-écrit et dénué d’un quelconque regard. Restent les acteurs : Luis Tosar, très bien, et Martina García, très jolie.
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Le réalisateur réussit à nouer un remarquable suspense politique grâce à des acteurs d’une rare crédibilité. A commencer par Luis Tosar, impressionnant dans la peau du père de famille.
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Sur le mode du film à suspense, Miguel Courtois montre les efforts désespérés de Crisanto pour retrouver la trace d'Emmanuel, sous la pression des FARC. Ce qui donne un thriller efficace, tourné avec les moyens ordinaires du genre : montage haletant pour les courses poursuites, grondement de syntétiseur sur la bande son.
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Operacione E, ne peut compter que sur le magnétisme de Luis Tosar réellement seul contre tous dans ce micmac ayant la résonnance d'un coup d'épée dans l'eau.
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En Colombie, le calvaire d'un pauvre type, coincé entre des guérilleros pourris et le gouvernement qui l'est tout autant. Encore un thriller politico-humaniste, « inspiré de faits réels », de Miguel Courtois ("El Lobo", "GAL"). La défense des innocents, c'est bien, mais pas le simplisme…
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En jouant sans cesse la carte du spectaculaire (péripéties en pagaille) au détriment de la réflexion, en tirant au détour de chaque scène sur la corde lacrymale (bébé au bras cassé et famille miséreuse martyrisée par le sort), le cinéaste signe une fiction empesée et improbable (un comble) qui, à force de surcharges émotionnelles, ne donne finalement rien à voir de la situation politique et sociale de la Colombie.