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Pour l’essentiel, cette histoire pourrait se passer n’importe où aux États-Unis : les jeunes parlent le même langage, écoutent la même musique, ont les mêmes passe- temps. Mais, en Alaska, les choses prennent une dimension particulière. Trois mois par an, il fait jour presque en permanence, le ciel et la banquise se confondent, et cette immensité blanche est paradoxalement oppressante. À l’évidence, il n’y a nulle part où se cacher et les prisons sont superflues. Original, ce premier film fonctionne comme un thriller. Il en respecte les impératifs de tension, tout en offrant un tableau quasi documentaire de la vie en milieu hostile.
Toutes les critiques de On the Ice
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'ennui, c'est la raideur des interprètes amateurs, mais aussi de la dramaturgie (...) qui tourne au thriller moralisant cousu de fil blanc.
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Une plongée dans une Amérique méconnue qui captive sans chercher à révolutionner le genre.
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(...) il y a là suffisamment d'intensité et d'ouverture vers l' ailleurs pour sortir l'indécrottable esprit Sundance de ses gonds.
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Ainsi malgré cette facture sans surprise qui définit trop bien un certain cinéma indépendant américain (...), On The Ice constitue pour son auteur des débuts prometteurs.
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Une intrigue sur fond de culpabilité, sublimée par la beauté des paysages.
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MacLean connaît ses classiques : l’horizon bouché dans toutes les nuances de gris, l’oppression du froid et de l’isolement, le contraste choc du sang sur la neige… (...) Son message, un peu trop nourri au mythe d’un paradis perdu, n’en reste pas moins désespéré.
