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Association invraisemblable entre un buddy movie hystérique et une comédie sociale tout sourire (c’est une ode aux joies de l’homoparentalité), le film se regarde comme une hallucination délirante frappée du sceau de la série Z : exotisme discount, blagues consternantes sur le choc des cultures, longues séquences de burlesque masochiste survolté, script en roue libre... Tellement navrant, en fait, qu’il en serait presque réjouissant.
Toutes les critiques de On ne choisit pas sa famille
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il était le seul de la bande du Splendid à ne jamais être passé derrière la caméra. C’est chose faite avec ce film à la triste facture où un concessionnaire de voitures très beauf (Clavier himself) doit, contre son gré, aider sa sœur (Helena Nogerra), en couple avec Muriel Robin, à adopter une petite fille asiatique. Se faisant passer pour le couple adoptant, Clavier et Robin débarquent en Thaïlande où Clavier accumule bourde sur bourde dès l’aéroport. « On ne choisit pas sa famille » a pour ambition de déboulonner les clichés, il y fonce tête baissée. Les idées et le rire pointent aux abonnés absents. Que dire sinon que Clavier se tire une balle dans le pied.
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Sur une situation à la mode, Clavier réalise et joue une gaudriole de base, lourde et laborieuse. Exotisme de plante en plastique et comique en conserve.
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Du pur Clavier des années 90. Les amateurs apprécieront.
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On ne s'en sortira jamais. La comédie française et les beaufs, c'est une grande histoire d'amour. Avec Christian Clavier à ses commandes, On ne choisit pas sa famille ne pouvait être qu'un retour aux sources. Oui, ça fait mal.