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Nymphomaniac est exactement ce qu’on pouvait craindre : une suite de séquences provoc se vautrant dans la chair triste et le sexe coupable entrecoupées de discours théoriques fumeux et d’analogies consternantes de premier degré (...). Le tout emballé dans un dispositif narratif de démonstration dont on ne sait toujours pas ce qu’elle vise après deux heures de film, et dont on se désintéresse bien avant.
Toutes les critiques de Nymphomaniac
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La vie sexuelle de Jo (...) sert d'abord de trame à une de ces brillantes conversations cérébrales, en forme de dissection philosophique.
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Le casting est de première classe. Le film aussi.
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Ce premier volume censuré tient la plupart de ses promesses, mais ne réconciliera pas les admirateurs et détracteurs d’un Lars von Trier toujours aussi provocant et controversé.
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(...)cette œuvre audacieuse, poétique et métaphysique, résolument polyphonique, est traversée d’éclairs d’humour, et de génie.
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Pornographique peut-être, intime sûrement, "Nymphomaniac" est la preuve ultime qu'un artiste ne décrit jamais autre chose que lui-même.
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En attendant de retomber à n’en pas douter dans les affres du sordide avec un prochain volume que l’on attend donc avec impatience afin de confirmer notre première impression, très positive.
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Quel autre cinéaste d'envergure met ainsi l'esprit en éveil et en appétit, au point de rendre implacablement le spectateur avide de la suite ? Encore !
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Jouée sans trembler par l'étonnante Stacy Martin (...), cette plongée en eaux profondes fera frémir les âmes sensibles... d'horreur sacrée ou d'admiration concupiscente.
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Le texte, très beau, permet à Lars Von Trier de régler quelques comptes (et même quelques polémiques) avec les autres et, une fois encore, avec lui-même.
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Plus subtile que provocatrice, cette œuvre brillante n’a rien de sensuellement excitant. Il s’agit d’un film d’auteur aux frontières du cinéma expérimental : en bref, de ce que l'on pouvait antendre d'un long-métrage de Lars von Trier.
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Nymphomaniac’ s’annonce donc, avec ce premier volume couvrant cinq chapitres de la vie de Joe, comme une œuvre étonnamment tendre, humble et drôle. Si, si. On en attend impatiemment la suite.
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En dépit de la censure et des coupes, le premier volet du diptyque de Lars von Trier s’avère d’une richesse cinématographique et d’une densité émotionnelle indéniables.
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Le film sur le sexe signé par l'enfant terrible qu'est Lars Von Trier s'est fait attendre, et s'avère être une fable intelligente où désir et intellect, homme et femme s'opposent. L'étiquette 'porno' est juste là pour vous attirer au cinéma.
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Qu’on en vienne à regretter que ce faux opus magnum ne dure pas véritablement 5h30 prouve à quel point s’est avéré sensiblement agréable le mouvement truculent et presque littéraire de ce serial porno.
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Le réalisateur offre un nouveau portrait de femme inédit au cinéma, jusqu'au-boutiste, audacieux sans tomber dans le vulgaire, au grand dam de ses détracteurs.
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Lourdement œdipien et volontiers antimachiste, ce "scènes de la vie vaginale" est un film d’une tristesse d’autant plus vénéneuse qu’elle se nimbe de douceur et d’innocence.
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Lars Von Trier travaille plus le spectateur aux neurones qu’au corps dans cette farce cruelle sur ses limites de cinéaste, à la fois gênante et minable. La grande question : Nymphomaniac trouvera t-il un quelconque sens une fois emboîté dans sa seconde moitié ?
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Un lm à l’incroyable casting, mais tout le monde veut travailler avec cet immense artiste. « Nymphomaniac » vous choquera certainement mais vous suggérera un voyage intime dans votre mémoire et pas nécessairement dans votre bas-ventre.
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Fable sépulcrale sur la solitude extrême et la quête d’amour inassouvie, il comporte aussi des passages très sombres, d’autres assez ennuyeux.
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Après le dérangeant Antichrist et le sublime Melancholia, le génie danois célèbre la fusion des corps et nous prouve que les voies du plaisir sont impénétrables…
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Un film dérangeant mais pas choquant.
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En attendant la suite, on reste insatisfait et perplexe.
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On ne sait pas encore si Nymphomaniac est un «grand film malade», selon l'expression de François Truffaut pour désigner ces films bizarres de cinéastes renommés. Ni ratés ni réussis mais infirmes, boiteux. Une chose est sûre, si le film de Lars Von Trier est malade, il souffre d'une MST.
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Tout cela pourrait être bien beau, mais le film souffre de sa nature même, celle d’une première partie qui manque de sens sans sa suite. Telle quelle, l’odyssée sexuelle de Joe, pour choquante qu’elle puisse être, n’illustre pas grand-chose et paraît vaine. On reste de marbre, un comble pour une œuvre censée être sulfureuse.
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Dans le rôle de Joe adolescente, Stacy Martin révèle tout son talent et son charme dans une histoire transgressive plutôt sordide, mais pas dénuée d'humour.
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La misogynie de Lars von Trier rejoint le vide de sa pensée. (...) C'est consternant !...
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Le fatras d'angoisses et de branlettes qui tente ici de percuter le monde comme le nouveau chef-d'oeuvre, vendu comme un porno qu'il n'est évidemment pas du tout, signé d'un maestro désormais vaguement maudit, est exactement le genre de chose dont on aimerait être épargné.
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Au final, le spectateur éprouve la sensation d’assister au numéro un peu navrant d’un habile faiseur, désireux de se montrer à la hauteur de sa sulfureuse réputation.