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Dix ans après "Le Cauchemar de Darwin", la caméra de Hubert Sauper se propulse au cœur du Soudan, pays ravagé par un conflit sans fin dont les ressources naturelles attirent la convoitise des puissances étrangères. De l’exploitation d’un gisement de pétrole gérée par une société chinoise à la leçon paternaliste délivrée aux populations locales par des missionnaires américains, les images de ce stupéfiant documentaire prennent parfois la forme d’un récit de science-fiction, même si elles relatent de manière pourtant bien réelle les nouvelles stratégies du colonialisme.
Toutes les critiques de Nous venons en amis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sans doute emporté par son mode de locomotion aventureux, Sauper multiplie les points de vue, les angles, pour proposer un tableau fragmentaire et pourtant formidablement évocateur de la transformation d’un monde qui évolue sous la menace de la guerre civile, et de la cupidité des étrangers (...)
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Sans doute emporté par son mode de locomotion aventureux, Sauper multiplie les points de vue, les angles, pour proposer un tableau fragmentaire et pourtant formidablement évocateur de la transformation d’un monde qui évolue sous la menace de la guerre civile, et de la cupidité des étrangers (...)
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Un documentaire percutant, poignant et très inventif dans sa réalisation.
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Certains, comme il y a dix ans, reprocheront cette mise en scène à sensation, traqueront les raccourcis et les approximations. Il a, pourtant, "survolé" l'essentiel : le festin des prédateurs.
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Ce n’est pas un récit linéaire et limpide mais un chaudron de sorcière dont l’hétérogénéité, les chocs formels, le goût des contrastes, font la force et la singularité
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Ce n’est pas un récit linéaire et limpide mais un chaudron de sorcière dont l’hétérogénéité, les chocs formels, le goût des contrastes, font la force et la singularité
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Le travail visuel surprenant et parfois déroutant de Sauper fait le prix de son périple illustré. Tout en stigmatisant le post-colonialisme, cet homme engagé, qui est aussi un artiste, parvient à éviter le pensum.
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Le travail visuel surprenant et parfois déroutant de Sauper fait le prix de son périple illustré. Tout en stigmatisant le post-colonialisme, cet homme engagé, qui est aussi un artiste, parvient à éviter le pensum.
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Le moment le plus hilarant et le plus effrayant : une missionnaire protestante âgée, à peine arrivée des Etats-Unis, déclare qu'elle veut faire le bonheur des populations en "transformant le Soudan en petit Texas". Sans rire.
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Le moment le plus hilarant et le plus effrayant : une missionnaire protestante âgée, à peine arrivée des Etats-Unis, déclare qu'elle veut faire le bonheur des populations en "transformant le Soudan en petit Texas". Sans rire.
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(...) "Nous venons en amis" tient plus du bon projet inabouti que de l’enquête frauduleuse.
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(...) "Nous venons en amis" tient plus du bon projet inabouti que de l’enquête frauduleuse.
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Le fait est qu’à bas bruit, dans le raffut d’images pour un vieux "Paris Match" ou "VSD", c’est toujours la joie du chasseur de trophées qui explose à chaque scène de ce safari en terre de perdition.
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Le fait est qu’à bas bruit, dans le raffut d’images pour un vieux "Paris Match" ou "VSD", c’est toujours la joie du chasseur de trophées qui explose à chaque scène de ce safari en terre de perdition.
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Certains, comme il y a dix ans, reprocheront cette mise en scène à sensation, traqueront les raccourcis et les approximations. Il a, pourtant, "survolé" l'essentiel : le festin des prédateurs.