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Vainement transgressive, cette odyssée tragi-comique en noir et blanc manque d’humour, de rythme et de discours. Ça fait beaucoup. Ou plutôt peu.
Toutes les critiques de Not in Tel Aviv
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce road movie qui ne cesse de dérouter et de bifurquer sur des éclats de rire possède la belle et folle insolence de la jeunesse.
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Un road movie délirant et désespéré, porté par une mise en scène graphique, filmé dans un noir et blanc référencé (...) et avec un sens assez sauvage du montage.
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Geffen évacue la psychologie la plus élémentaire, se contrefiche comme d’une guigne de toute vraisemblance au risque de laisser sur le bord de la route les spectateurs cherchant à retrouver au cinéma les conventions d’usage. Ici, un professeur peut kidnapper une de ses élèves sans que celle-ci ne trouve à y redire ; lorsque la mère du personnage principal lui demande de mettre fin à ses jours, le jeune homme l’exécute et ainsi de suite.
Dans cette volonté de prendre systématiquement le contre-pied de ce que le spectateur attend, le cinéaste fait preuve d’une belle liberté que l’on retrouve également sur le plan formel, et ceci même s’il évite les fioritures et coquetteries stylistiques inutiles. Forcément limité dans sa portée, l’exercice est donc suffisamment grisant pour être fréquenté par les cinéphiles les plus curieux. Très proche du récent The Color Wheel, Not in Tel Aviv a d’ailleurs obtenu le Prix Spécial du Jury au 65ème festival de Locarno section Cinéastes du présent, ce qui s’avère logique tant sa volonté de rompre avec les canons esthétiques israéliens fait souffler un vent de liberté bienvenu sur cette cinématographie.
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Le réalisateur multiplie les ruptures de ton, souvent audacieuses dans les scènes comiques, plus convenues dans l'émotion pure. Deux autres raisons d'aller voir le film : la musique folk inspirée d'Uzi Aamirez et la beauté des deux actrices (...)
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Il manque peut-être un réel fil conducteur à cette succession de situations insolites et insolentes qui dessine un manifeste frondeur joyeux et désabusé des illusions perdues signé par un cousin électron libre de Jim Jarmusch et Woody Allen.