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Un couple d’Américains – les toujours appréciables Lake Bell et Owen Wilson – accompagnés de leur fille tente de survivre dans une ville imaginaire d’Asie du Sud-Est, transformée en piège mortel pour les expatriés à la suite d’un coup d’État. Avec un tel sujet, on rêverait de quelque chose de surpuissant comme un survival barbare et moderne. Mais "No Escape" n’est finalement rien d’autre qu’une bonne série B, suffisamment violente et tendue pour oublier d’en mâcher son popcorn. La scène d’ouverture est même un beau moment de cinéma. Et Pierce Brosnan, pourtant abonné aux nanars depuis treize ans, fait ici très bien son job en mercenaire routard usé, fan de karaoké.
Toutes les critiques de No Escape
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Porté par son expérience de réalisateur de films d’épouvante, Dowdle distille avec maestria un suspense puissant et constant.
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Prenez une portion géante de popcorn, laissez votre logique à l'entrée et mettez-vous à l'aise pour une sacrée bonne virée.
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John Erick Dowdle offre assez d'adrénaline et de tension pour maintenir sa réputation de réalisateur de films à sensation rentables et populistes.
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Un thriller tendu sur une famille américaine débarquant dans un pays anonyme juste au moment où un violent coup d'Etat explose. "No Escape" évoque ces business macabres jouant sur nos pires tendances xénophobes.
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Un voyage excitant de près de deux heures (...) qui vous scotche vraiment à votre siège.
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Je ne démontrerai pas que "No Escape" est un bon film, la première moitié est plutôt bonne, mais la seconde va d'assez mauvais à vraiment horrible.
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Tendu, bien fait et franchement douteux.
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(...) quelques séquences sobres, dépourvues d'effets intempestifs et focalisées sur l'angoisse communicative de l'excellent Owen Wilson, suffisent à engendrer un sentiment anxiogène. Et donc à sauver le film.
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(...) un film moralement douteux et politiquement simplet. Délire de persécution typiquement américain qui ressuscite les vieux démons du péril jaune.
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Dowdle colle au point de vue de la famille, pour le meilleur et pour le pire. Même s'il est assez efficace pour transmettre la terreur, il échoue à mettre en place un quelconque contexte politique ou social à cette histoire.
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Même en ignorant le racisme du film - ce qui est quasiment impossible - "No Escape" est une relique mal faite et bourrée de clichés.
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Chaque personnage asiatique est soit un meurtrier impitoyable soit un dommage collatéral anonyme. Le film suggère que de nombreux locaux doivent mourir pour que survive une famille blanche.
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Parmi les scènes les plus terrifiantes figure une séquence avec Pierce Brosnan qui crie les paroles d'une chanson d'Huey Lewis dans le bar d'un hôtel. Oh, quel horreur...
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Avant même le début des violences, qui voient les autochtones se transformer en des sortes de khmers rouges sous speed, le dégoût avec lequel la famille considère tout ce qu’elle découvre dans ce pays traduit une peur panique de l’étranger redoublée d’une haine de la pauvreté qui laissent pantois.