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Ce premier long est un voyage singulier. Ambitieux. Complexe aussi. La voix off d’une jeune ouvrière du Guangdong qu’on ne verra jamais nous conter son histoire : son départ en secret pour rejoindre son amoureux dans les "nouveaux territoires" (Hong Kong), sa fascination pour une Européenne venue vendre un nouveau procédé de crémation en Chine, où les corps ne reposent qu’intacts et en terre... Les images de lieux traversés sont magnifiques, énigmatiques, la mort y est omniprésente. La musique d’Olaf Hund est lancinante, la voix change de discours, de ton, devient celle d’un fantôme qui évoque une idée scandaleuse : la survie de l’âme vaut plus que la vie des pauvres gens. Intrigant et exigeant.
Toutes les critiques de New Territories
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Au-delà des maladresses, le plus intéressant dans New Territories est que la modestie de la mise en scène n’est jamais un frein à la liberté du regard de sa réalisatrice.
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Un projet ambitieux et stimulant qui apporte un bol d’air frais au cinéma de fiction.
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Fabianny Deschamps fabrique une composition sous hypnose, qui charme le spectateur par l’enchevêtrement des images, et la manière dont la voix off les reformule.
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Un premier film ambitieux mais aride.
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Les coutures sont parfois visibles, les images saisies à la volée pas toujours à la hauteur du drame récité, mais la force est indéniable (...)
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(...) un essai-fiction atmosphérique et véhément, où les rapports entre l’Orient et l’Occident, la Chine continentale et Hongkong, tout autant que les inégalités de classe, font l’objet d’une mise en scène originale quoiqu’un peu poseuse.
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Ce film poético-expérimental tombe à plat.
