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Un grand bourgeois recueille une lolita avec laquelle il trompe sa femme. Partant de cette situation rabâchée mille fois, Cheyenne Carron croit faire du neuf en divisant l’intrigue en trois points de vue distincts. Mais la réalisatrice ne parvient à pondre qu’un Rashômon du pauvre, toc, laborieux, bourré d’effets de manches et d’articulations grotesques, qui noient l’ensemble dans une mélasse de clichés sociologiques. Seule Agnès Delachair, petite bombe sensuelle et perverse, s’extrait du marasme.
Toutes les critiques de Ne nous soumets pas à la tentation
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Magnifié par l’impeccable prestation de l’ensemble du casting, Ne nous soumets pas à la tentation propose un superbe affrontement entre trois acteurs parfaitement complémentaires. Jean-François Garreaud parvient à jouer le démon de midi avec pudeur, tandis qu’Agnès Delachair s’impose rapidement comme une jeune fille espiègle et séduisante qui dissimule derrière un sourire de façade une souffrance larvée. Enfin, toute en discrétion et retenue, Guillemette Barioz sait se faire discrète durant les deux premiers segments avant de se voir confier le rôle déterminant dans une dernière partie troublante. Laissez-vous donc tenter par ce thriller domestique étonnant et intelligent qui ausculte les failles d’une famille, tout en s’interrogeant sur la valeur de l’image filmée et sur la fragilité de tout point de vue.
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par Caroline Vié
Son traitement, montrant successivement le point de vue de chaque personnage, étonne, puis fait finalement mouche.
Ne Nous Soumets Pas à La Tentation ne souffre pas de son peu de moyens mais d'une mise en scène laborieuse...
Une déconstruction artificielle n'apportant rien de probant (...) .